En début de saison, le technicien Montpelliérain Jean-Baptiste Elissalde a été démis de ses fonctions en raison des mauvais résultats du MHR.
C’est suite à l’arrivée de Patrice Collazo avec notamment Christian Labit et Vincent Etcheto sans oublier Bernard Laporte que Jean-Baptiste Elissalde a été écarté du club Héraultais.
Interrogé via Midi Olympique, Jean-Pierre Elissalde n’est pas surpris par l’éviction de son fils.
Il l’affirme : quand une équipe perd, c’est l’entraineur qui est écarté. Extrait:
Quand une équipe perd, il faut virer l’entraîneur, c’est la règle. Il a donc été viré. Pourtant, il avait été champion un an et demi auparavant. C’est un passionné, il a une belle famille autour de lui, mais ne pas parler rugby et vivre sans vont vite lui manquer. C’est frustrant, ça peut provoquer un vide profond. Mais je dois vous le dire : depuis qu’il n’est plus entraîneur, je dors mieux.
Il se rappelle avoir passé de très mauvais moments lorsqu’il était entraineur. Extrait:
Je dormais très mal. Il m’arrivait de me réveiller pour partir marcher sur la pelouse de Deflandre, surtout quand le club jouait la descente. Les gens ne savent pas ce que j’ai vécu à chercher sans arrêt des solutions pour maintenir le Stade dans l’élite, voire le faire remonter. J’étais hanté, alors je me retrouvais sous la lune.
Prières, incantations, tout était bon pour capter de l’énergie. Je parlais à mon père, à Jeannot Fourcade. Qu’auraient-ils pensé de moi s’ils m’avaient surpris dans cet état ? Si perdre une finale est une fracture, descendre équivaut à un deuil. Mon père a installé le Stade rochelais en première division au début des années 50 et c’est moi qui l’ai fait descendre pour la première fois de son histoire, en 1985.