Le pilier de Montpellier, Enzo Forletta s’est confié via Midi Olympique.
Ce-dernier a indiqué avoir vécu des années incroyables au MHR, avec notamment un titre de champion de France.
Il concède cependant connaitre une période délicate. Extrait:
J’ai passé des années incroyables ici. Force est de constater que le choix de rejoindre le MHR était le bon. Mais c’est une période plus compliquée, j’ai eu pas mal de pépins, des blessures. La préparation physique et le début de saison n’ont vraiment pas été des moments faciles à traverser. Le staff médical arrive à me soigner et je retrouve petit à petit des sensations. Mais ça reste une saison compliquée, il faut la prendre comme un défi. À l’image de toute l’équipe, je suis en demi-teinte et j’ai du mal à enchaîner les bonnes performances.
Mais il l’assure : il ne lâchera pas. Extrait:
C’est dans mon caractère, je ne vais rien lâcher, continuer à bosser jusqu’à revenir à mon meilleur niveau. Je ne suis pas du style à renoncer. Je suis un mec qui veut encore plus prouver si on ne me pense pas capable de quelque chose, c’est mon moteur. Il faut simplement savoir faire le dos rond et continuer de bosser. Je veux montrer au club de quoi je suis capable. Ce n’est pas mon style d’abandonner et de penser que je trouverais mieux ailleurs. Je ne suis pas ici par hasard et je peux encore progresser.
Il explique pourquoi il a choisi de rejoindre Montpellier alors que de nombreux clubs souhaitaient le recruter. Extrait:
À l’époque, il y avait plusieurs propositions, mais le projet de Montpellier m’a convaincu. Ça aurait pu être à Paris, dans le Sud-Ouest ou n’importe où. Je suis quelqu’un qui aime découvrir de nouvelles aventures. Jeune, je rêvais même de jouer à l’étranger. Le projet en place et les joueurs du club ont su me convaincre. Sur les années qui ont suivi, on remporte la Challenge Cup et le Top 14. J’ai eu du nez (rires).
Il précise également pourquoi il n’a pas souhaité quitter Perpignan plus tôt, notamment lors de la relégation de l’USAP en Pro D2. Extrait:
J’avais une relation incroyable avec le staff de Perpignan, Patrick Arlettaz, je l’adore. Perry Freshwatter, je le voyais jouer quand j’étais petit. J’avais entièrement confiance en eux. Je devais signer mon nouveau contrat tôt. Même si on fait un mauvais début de saison, on se sentait fort. On n’imaginait vraiment pas descendre, on était convaincu que ça allait basculer dans le bon sens. Je ne me voyais pas quitter le navire et ce staff. Finalement, il y a une descente…
C’est seulement après qu’il a pris la décision de changer de club. Il explique pourquoi. Extrait:
Je savais qu’on allait finir par remonter en Top 14. Mais je voyais aussi que mon niveau stagnait. Il y a cette belle proposition de Montpellier et je signe. Avec le recul, c’était vraiment le bon choix. J’étais à deux doigts de signer à Clermont, mais quand je vois ce qu’on a fait sur les deux premières saisons…
Il ne regrette en aucun cas son choix. Extrait:
Le plus prestigieux, c’est le bouclier de Brennus. Mais quand tu joues toute la saison et que tu loupes les deux matchs les plus importants, c’est affreux (blessé aux cervicales, il avait vu la demi-finale et la finale depuis le banc, ndlr.). C’est un regret que je garderai toujours. Je méritais vraiment, j’avais vraiment fait le travail cette année-là. Sur le bord du terrain, ça reste un moment exceptionnel. La Challenge Cup, c’est très différent, on avait vraiment eu un match compliqué entre deux grosses équipes (victoire 18-17 contre Leicester, ndlr.). L’année d’après on gagne le championnat de France et eux, celui d’Angleterre. On en parle encore avec des mecs comme Guilhem Guirado.