Fabien Galthié s’est confié en conférence de presse ce vendredi pour évoquer le match à venir contre le Pays de Galles, dimanche après-midi.
Ce-dernier a parlé de la période délicate traversée par les Bleus depuis la fin de la Coupe du monde.
Il l’affirme : l’équipe de France sera bientôt meilleure. Extrait:
« Je vais garder des choses pour moi. Mais je reste très heureux d’être à la tête de cette équipe pour cette mission. On sera bientôt meilleurs. On traverse une période difficile. C’est dur. On n’est pas satisfait. Il ne faut pas croire qu’avec 80 % de victoires, tout était facile. Il y a eu des moments difficiles, mais c’était ardu. Nous sommes dans un cycle où nous ne sommes pas à notre niveau.
Nous sommes dans une période de résilience. Ça ne fait que décupler mon envie de réussir. Ça doit arriver dans un parcours. Mais je suis convaincu de la force de caractère, la force collective, la forme des hommes pour mener à bien cette mission. Il y a de l’engagement, de la détermination et de la lucidité. Notre challenge est de trouver la bonne justesse. Il faut accepter le bonheur, mais aussi la douleur, la souffrance. Il faut être bon dans les temps faibles. Mais ce qui est sûr, c’est que je ne suis pas satisfait de nos résultats. »
Dans la foulée, il explique pourquoi tous les entraînements des Bleus sont ouverts. Extrait:
« On ouvre tous les entraînements. Ça permet de comprendre notre méthode. Cette transparence permet d’observer que nous avons fait évoluer notre méthode. Nous avons décidé de mélanger les équipes, pas pour brouiller les cartes. Nous avons besoin d’être clairs. Mais pour aller chercher de l’énergie pour nous challenger et challenger les joueurs.
Ce que nous avons recherché c’est faire monter le niveau de l’entraînement. Nous avons aussi modifié un peu le ball in play. Il s’agissait d’association par paire. Le but était d’observer. Il y avait des challenges sur certains postes. Ça été dit aux joueurs. On l’a dit dès le lundi. On va challenger pendant trois jours avant d’annoncer l’équipe. »
Concernant les 8 changements effectués dans la composition, il rappelle que des places se sont libérées. Extrait:
« Les faits font que des places se libèrent. Des cartons rouges (Danty), des blessures (Jalibert), mais aussi des performances. J’ai une pensée pour Jonathan (Danty) qui a libéré une place. Nicolas Depoortere avait déjà travaillé avec nous quand il était chez les moins de 20 ans, il venait déjà challenger les autres lors des entraînements à 42. C’est une arrivée construite. Pour parler de Nolann Le Garrec, il était avec nous à l’été 2022 au Japon.
Nolann Le Garrec est très fort avec le Racing. Il est venu chercher le maillot de manière cohérente. Léo Barré, ça fait déjà deux ans qu’il a participé aux entraînements. Il performe, c’est un joueur polyvalent. Il est venu chercher le maillot naturellement, de manière cohérente après la blessure de Matthieu Jalibert. Thomas Ramos est un leader, on le fait remonter à l’ouverture pour qu’il pèse avec sa détermination et sa science du jeu.
Emmanuel Meafou, on attendait son éligibilité depuis plus d’un an. Comme Georges-Henri Colombe. On l’attendait. Il a mis du temps à venir. Il est prêt. Sur le choix de sortir Cameron Woki, il a été fait sur la fraîcheur. Alexandre Roumat nous a fait de bonnes rentrées. On a privilégié la fraîcheur et la forme du moment. On laisse Cameron souffler pour revenir plus fort. Mais il fait toujours partie du groupe France. C’est simplement de l’émulation. Comme pour Julien Marchand à la place de Peato Mauvaka. Julien va nous apporter sa motivation. Plus on est dans le dur, plus il va nous montrer sa force. C’est le symbole de la résilience. »