On ne va pas se mentir : le match de la 18ème journée du Top 14 entre le Racing 92 et le Rugby Club Toulonnais qui s’est joué ce dimanche soir à l’Arena a été d’un ennui terrible.
Au cours de cette rencontre, un seul essai a été marqué à la 3ème minute de jeu par les Franciliens.
Pour le reste, tout s’est joué aux pénalités.
On savait que le Rugby Club Toulonnais rencontrait de gros problèmes au niveau de son jeu d’attaque.
Les supporters espéraient ce dimanche que le synthétique allait permettre aux joueurs Toulonnais de se lâcher et d’en montrer davantage. C’est exactement l’inverse qui s’est produit.
Dès que les hommes de Pierre Mignoni ont tenté, ils ont échoué avec des ballons perdus à la pelle, des touches ratées, des lancements de jeu inoffensifs, des duels perdus, bref de l’indiscipline à gogo.
Midi Olympique se demande d’ailleurs si le ballon n’était pas mouillé tant les deux équipes ont pratiqué un jeu très restrictif.
A lire ci-dessous :
“Il n’y avait qu’à demander aux courageux ayant assisté à l’épouvantable Clermont-Oyonnax samedi combien le rugby est parfois (souvent ?) dépendant des conditions dans lesquelles il est pratiqué. Il n’est pas question ici d’émettre une quelconque critique à l’encontre de joueurs qui ont évolué sous des trombes d’eau, dans la gadoue et ont dû manipuler un ballon qui ressemblait davantage à une savonnette qu’à autre chose. Mais alors, messieurs, pleuvait-il aussi à la Paris-La Défense Arena ce dimanche soir ?
D’accord, l’interrogation est volontairement provocatrice mais il faut bien avouer que l’enceinte de Nanterre nous a tant habitués ces dernières années à être le théâtre de matchs ouverts et enlevés… Il n’y a pas plus loin que deux semaines, rappelez-vous que l’ailier fidjien du Stade français, Peniasi Dakuwaqa, s’est ici même offert l’essai de l’année en partant de son propre en-but. Un hasard ? Sûrement pas, tant la surface synthétique des lieux et le toit fermé permettent des prises de risque et favorisent la vitesse ou les crochets. À l’arrivée, combien de rencontres ont accouché de duels ultra-spectaculaires, avec régulièrement des scores fleuves ?
Le hic ? C’est quand des équipes sont en train de piquer leurs crises ou en sont au bord. C’était le cas, avant le coup d’envoi pour le Racing 92 autant que pour Toulon. Et, faute de confiance, les acteurs du soir ont cherché à se rassurer dans un jeu plus restreint, accumulant bien plus de maladresses en tous genres que de franchissements, et de coups de pied que de prises d’intervalle. Aussi, car – quel que soit le contexte matériel – le rugby reste le rugby. Et, quand le besoin de points se fait vital, peu importe la manière dont ils sont acquis. Tant pis pour nos yeux.”