Le troisième ligne du XV de France, François Cros s’est confié via Midi Olympique pour évoquer la victoire des Bleus contre l’Angleterre, remportée samedi soir à Lyon dans le cadre de la dernière journée du Tournoi des Six-Nations.
Ce-dernier savoure cette victoire. Extrait:
C’est une bonne chose de faite, dans un match qui aurait pu nous échapper en début de seconde période. C’est bien d’avoir montré ce caractère même si on aurait pu s’éviter ce genre de scenario en n’encaissant pas cet essai juste avant la mi-temps, et mieux démarré la deuxième.
Il l’affirme : l’équipe de France devait absolument réagir après son mauvais début de Tournoi. Extrait:
On s’est loupé sur le début du Tournoi et, en grands garçons, on savait qu’on devait réagir. On l’a fait en gagnant deux fois à l’extérieur. Malheureusement, le match nul contre l’Italie entre ces deux rencontres est venu couper notre dynamique, c’est pour ça que c’était d’autant plus important de bien terminer contre l’Angleterre qui, après un très bon Tournoi, s’était déplacée pour l’emporter chez nous.
Clairement, ce succès et celui au pays de Galles sont porteurs pour la suite. Des jeunes joueurs sont venus s’intégrer à notre système, on peut seulement regretter notre mauvais démarrage au vu de la défaite des Irlandais contre l’Angleterre. Mais ce qui est bien, c’est notre volonté de ne rien lâcher, que ce soit sur ce match ou sur l’ensemble du Tournoi.
François Cros estime que l’équipe de France ne peut en aucun cas se satisfaire de cette deuxième place. Extrait:
On ne peut pas se satisfaire d’une deuxième place. C’est dommage, au vu de nos qualités et de ce que l’on est capable de produire, de terminer à cette position sur un Tournoi à trois réceptions. On n’est pas satisfait, mais on est au moins heureux d’avoir battu les Anglais. (il soupire) Il y a eu beaucoup de turnover au sein du staff après la Coupe du monde, ça nous a pris du temps pour être confortable dans nos nouveaux systèmes, un peu plus qu’on l’espérait. Mais on est heureux de bien terminer ce Tournoi. Il y avait beaucoup de pression sur nous. Tout n’était pas parfait, mais l’attitude et le caractère de l’équipe m’ont tout de même beaucoup plu.
Dans la foulée, il confirme que ce match contre l’Angleterre a beaucoup ressemblé à celui contre l’Afrique du Sud, perdu en quart de finale de la Coupe du monde. Extrait:
C’était un match très stratégique, avec beaucoup de jeu au pied et de duels aériens. Sans doute avaient-ils analysé le quart de finale et voulu se servir de ces schémas-là, avec une grosse défense et beaucoup de pression sous les ballons hauts. Mais de notre côté, on a aussi su se servir de ce quart de finale pour ne pas nous affoler, pour régler deux ou trois choses à la mi-temps : éviter de les taper chez nous, bien s’engager sous les réceptions… En cela, on a réussi à tirer les leçons de ce quart de finale et à inverser la tendance.
Il faut tourner la page. Cette Coupe du monde, c’est passé, c’est loin, il faut maintenant avancer et arrêter de regarder en arrière.