L’Italie a impressionné lors de ce Tournoi des Six-Nations version 2024.
En effet, les Italiens ont gagné deux matches : contre l’Ecosse et contre le Pays-de-Galles.
De plus, les Italiens ont réussi à tenir en échec le XV de France du côté de Lille (13-13).
Un Tournoi donc XXL pour les hommes de Gonzalo Quesada.
Le sélectionneur de l’Italie s’est d’ailleurs confié via Midi Olympique.
Il explique comment il a commencé à travaillé pour l’Italie et comment il a réussi à transformer la sélection Italienne. Extrait:
“Même si mon contrat ne démarrait que le 1er janvier, je me suis installé en Italie deux mois avant, afin de faire connaissance avec mon futur staff et essayer de gagner du temps.
Mon premier travail était de soigner les têtes. Le groupe, staff et joueurs, était comme traumatisé par les deux lourdes défaites face aux Blacks et aux Bleus en Coupe du monde. Lors du premier rassemblement à Vérone, mi-janvier, on a profité d’excellentes installations mais surtout nous avons défini ensemble ce qui devait nous définir.
Ce qui nous rend différents par rapport aux autres nations historiques du rugby, quelles sont nos valeurs, l’image que nous voulions transmettre de nous en Italie, ce qui nous définissait comme Italiens. J’ai senti les joueurs marqués psychologiquement. J’ai essayé de leur rappeler qu’ils avaient le niveau pour rivaliser.”
Il est revenu sur la défaite concédée contre l’Angleterre (24-27). Extrait:
“Nous avions perdu mais cela validait notre stratégie sportive. Et nous avons poursuivi notre Tournoi crescendo. Même la perte de nos deux piliers droits, Ferrari et Riccioni, n’a pas plombé le moral de mes joueurs.”
Gonzalo Quesada est forcément très satisfait du parcours de son équipe. Extrait:
“J’ai senti beaucoup d’adhésion dans ce que j’ai proposé. J’ai trouvé des adjoints avec une grosse éthique de travail, l’envie de réussir. Je suis heureux et satisfait pour mes joueurs. Ce Tournoi doit être pris comme une marche. On doit s’inscrire dans la durée.”
Pour conclure, il évoque l’avenir. Extrait:
“L’un de mes chantiers va être d’arriver à protéger les jeunes talents italiens. À ce qu’ils arrivent à jouer plus souvent à haut niveau. Il n’y a pas encore de système de Jiff comme en France, si bien que sur les postes clés de nos deux franchises, Trévise et Parme, ce sont souvent des étrangers qui jouent. Or, nous avons plusieurs générations de moins de 20 ans talentueuses qui arrivent. La FIR fait un très bon travail de formation. Il faut maintenant arriver à les développer en Italie.”