Le manager de Pau, Sébastien Piqueronies s’est confié via La République des Pyrénées.
Ce-dernier a dans un premier temps analysé le début de saison effectué par le All-Black Sam Whitelock.
Il affirme prendre beaucoup de plaisir à entrainer un tel joueur. Extrait:
Il est déterminé, il est arrivé avec des convictions, il veut amener quelque chose de grand à la Section Paloise. C’est un plaisir de l’entraîner. Il ne se passe pas une semaine sans que Sam prenne encore plus de leadership, n’appréhende encore mieux les attentes du Top 14 et ne soit encore plus précieux. Ça aussi, ça a été bien préparé.
Tout est génial : il a la faculté d’être très vite à l’aise et de challenger mais en même temps si tu n’es pas d’accord avec lui et que tu lui expliques, il n’a aucune crainte à dire « pardon, je vous suis ». C’est ça un grand mec en fait : quelqu’un qui n’est là que pour l’intérêt collectif.
Il ne manque pas de dire également le plus grand bien du frère de Sam Whitelock, à savoir Luke. Extrait:
Je suis assez d’accord. Il est rayonnant : il optimise tout ce qu’il a et le jeu de notre équipe. Il est plus rayonnant que quand je suis arrivé, c’est dû à sa place au sein du collectif. Il est réfléchi, a besoin de connaître son environnement, de s’y épanouir. C’était le temps nécessaire pour qu’il s’acclimate. Son ascension a aussi été stoppée par deux commotions. On récolte les fruits de la gestion de cette situation-là par le club : le club lui a offert le temps suffisant, a été exemplaire. Ça a généré de la confiance.
Sébastien Piqueronies encense un autre joueur : l’ailier Samuel Ezeala, lequel quittera Pau en fin de saison afin de rejoindre le Stade-Français Paris. Extrait:
J’ai beaucoup d’affection pour Sam, je l’aime beaucoup, il respire la simplicité, il est épanoui chez nous et je peux vous dire que ça m’a fait très mal qu’il parte. Il le sait, on en a discuté. Paradoxalement, je lui en veux peu. J’en veux terriblement à celui qui se prétend son agent ou son conseil, si tant est que nous ayons la même définition de conseil. Il a été mis dans une impasse, en étant très mal informé, et Sam sous stress a pris une décision hors connaissance de la réalité. Je m’en suis expliqué avec Sam, avec les patrons de son agent. Je suis à l’aise avec moi-même, j’ai été clair et honnête. Ça m’a déçu et attristé : à la Section tout était réuni pour qu’il soit épanoui. C’est la vie. Mais c’est une expérience douloureuse.
Pour conclure, le manager Palois indique ne pas avoir de difficulté à gérer les allers – retours fréquents d’Emilien Gailleton en équipe de France. Extrait:
Pour l’instant pas du tout. Ça ne fait pas trop longtemps non plus : c’est depuis un an. Émilien est encore en phase d’apprentissage. II sait très bien ce qu’il a à gagner à le faire. Pour moi, il est clairement projeté pour faire une grosse tournée cet été et grimper de statut. C’est la suite logique des choses. Il est bosseur et patient.