Ce samedi, le Racing 92 a frappé fort en s’imposant sur la pelouse du Castres Olympique à l’occasion de la 19ème journée du Top 14.
Interrogé à l’issue de la rencontre via Midi Olympique, le technicien Francilien Dimitri Szarzewski avoue avoir eu vraiment très peur tout au long de cette rencontre.
Et pour cause, son équipe a souvent joué en infériorité numérique lors de ce match.
Il savoure cette victoire. Extrait:
« Quel soulagement, quel stress. J’ai vécu une deuxième période et surtout vingt dernières minutes vraiment très difficiles. Subir quatre cartons jaunes en une mi-temps jusqu’à se retrouver à douze pendant trois minutes, je crois que c’est du jamais-vu. Venir gagner à quinze contre quinze ici à Castres, c’est déjà compliqué. Mais le faire dans ces conditions, c’est dur.
Je retiens qu’autour de la 60e, nous avons la possession et l’occupation, nous sommes sur le point de marquer et nous décidons de jouer une pénalité à la main, mais sans concrétiser. Et derrière ça, on prend des cartons jaunes, un essai, puis un deuxième…
Depuis le bord de touche, j’ai vu la pression totalement s’inverser. Et malgré tout, on a tenu… Je dois dire merci à certains joueurs, notamment Will Rowlands que j’ai vu accomplir un plaquage suivi d’un contre-ruck en talonnant la balle, en respectant la règle, ce qui nous a permis de remettre la main sur le ballon et d’obtenir la pénalité du 23-21.
Ceci dit, à quarante mètres des poteaux face au vent, il fallait la mettre. Bravo, donc, Nolann Le Garrec. Puis Castres a repris la possession et j’ai vécu un nouvel exploit signé de Thomas Laclayat, capable de gratter un ultime ballon dans un ruck. Et j’ai vu, pour finir qu’on gérait bien les trente secondes qui restaient avant la sirène. »