Le trois-quarts centre Peyo Muscarditz a appris qu’il ne serait pas conservé par l’Aviron Bayonnais au mois de juin prochain.
Il y a quelques jours, ce-dernier a décidé de quitter prématurément Bayonne pour rejoindre le SU Agen (Pro D2) en tant que joker médical.
C’est quelque chose de tout nouveau pour Peyo Muscarditz qui n’a connu qu’un seul club dans sa carrière : Bayonne.
Arrivé à Agen cette semaine, le joueur s’est confié via Sud-Ouest.
Il indique être resté à sa place. Extrait:
Je ne savais même pas ce qu’il fallait regarder ou poser comme questions, c’est la première fois que je m’en vais d’un club. Il faut savoir rester à sa place et savoir s’intégrer par rapport au rugby, c’est la première démarche que j’ai réalisée.
Ça s’est passé de manière naturelle, les mecs ont été accueillants, ouverts à mon arrivée. Ils étaient attentionnés. J’ai beaucoup à prouver sur le terrain avant de prétendre à quoi que ce soit. Tout reste à faire pour moi.
Il explique sa décision de quitter Bayonne prématurément. Extrait:
Oui, c’était une bonne opportunité d’être immergé dans le projet agenais à fond, surtout sans la pression du match le week-end [il est arrivé le lundi 18 mars après une pause entre deux blocs de Pro D2, NDLR]. J’étais à l’entraînement dès le premier jour, ça m’a permis de gagner du temps, de me familiariser avec le plan de jeu, les codes, la philosophie de l’équipe.
Il affirme avoir regardé les matches du SU Agen pour préparer son arrivée. Extrait:
Ces derniers temps, j’ai regardé Agen, mais sans savoir que j’allais arriver aussi tôt ! Le SUA, j’en parlais avec Arnaud Duputs en tant qu’ami. Il y avait de bonnes choses, d’autres moins bonnes, comme les déplacements où ils n’arrivaient pas à engranger de points. Franchement, je voyais un groupe maître de son rugby, qui prenait confiance et des joueurs qui s’épanouissent. C’est le cas à l’entraînement, on voit que les mecs sont motivés par la fin de saison.
Il explique ce qu’il va apporter au SUA. Extrait:
Je peux accompagner les jeunes aussi, et apporter de la régularité dans la performance. J’espère que je peux aider à réguler, prendre les bonnes décisions dans les moments de tempête, aider à maîtriser ce qu’il se passe autour de nous, être un relais sur les leaders des lignes arrières. Il y a aussi ma capacité à défendre… Enfin, c’est ce que disent les analystes du rugby, mais ça me va très bien !
Je ne suis pas un créateur, je n’ai pas les capacités pour casser les lignes ou aller très vite. Mais si je peux faire jouer et briller les autres, c’est avec plaisir, tant que l’équipe en bénéficie.