C’est acté : les quatre prochaines finales de la Pro D2 se joueront au Stade Ernest-Wallon de Toulouse.
Interrogé via La Dépêche, le président du Stade-Toulousain, Didier Lacroix s’est confié.
Il confirme s’être porté candidat pour accueillir ces finales de Pro D2. Extrait:
Complètement, ce sont l’ensemble des équipes du Stade Toulousain qui se sont positionnées pour pouvoir être un site d’accueil. À l’instar de ce qui a été – en suivant la proposition du président Revol – sur le week-end des demi-finales de Top 14 et de la finale au Stade de France, la Ligue s’est posé la question de fixer à l’avance le lieu de la finale de Pro D2. Ce qui permet de positionner des événements. Les événements qui fonctionnent ce sont ceux que l’on programme.
Peu importent les affiches, les gens viennent retrouver dans ce genre d’événements un côté festif. On s’était donc positionné avec le stade Ernest-Wallon mais aussi avec Toulouse et son attractivité au sens large pour accueillir cette finale. On préférerait bien entendu accueillir la finale de Top 14 (rires), mais c’est un peu plus compliqué. Mais cette finale de Pro D2, à l’instar d’autres matchs qui sont accueillis à Ernest-Wallon, je pense notamment à un match international féminin, au rugby à XIII, au Sevens à deux reprises…
Nous avons aussi accueilli l’ensemble des finales de la Ligue Occitanie l’année dernière. Cela permet au stade d’être un lieu prévu à cet effet avec tout son environnement que nous avons réfléchi pour voir non seulement le contenu d’un match mais aussi tout ce qui existe aujourd’hui autour de cela.
Il précise avoir été en concurrence avec trois autres sites. Extrait:
À ma connaissance il y avait quatre sites possibles et on est ravi d’avoir été choisi et d’avoir proposé le meilleur dossier. Chaque année un certain nombre de clubs se proposent pour accueillir la finale. Et là, il y avait la proposition pour accueillir la finale de cette année mais également de fixer le lieu pour plusieurs années afin justement, d’éviter ce qu’il s’est passé l’année dernière.
La finale entre Oyonnax et Grenoble qui était une affiche avec deux clubs qui avaient moins de facilité à déplacer des supporters. On est donc confronté avec ce genre d’affiche, à réfléchir à programmer au dernier moment dans un stade dit neutre. Mais l’organiser au dernier moment on sait que c’est de moins en moins possible, notamment avec toutes les contraintes qui existent en termes de sécurité, d’autorisations, etc.
Il explique pourquoi il est intéressant d’organiser les quatre prochaines finales de Pro D2 à Toulouse. Extrait:
On ne peut plus organiser ce genre d’événements comme on le faisait auparavant d’une semaine à l’autre. Et je vais me faire l’avocat du diable, bien sûr que certains clubs évoluant dans la moitié nord de la France vont se dire, on insiste trop sur la région ultra rugby qu’est Toulouse. Pour autant, je sais que mes amis vannetais s’ils ont le bonheur d’être qualifiés pour la finale viendront, quoiqu’il advienne, car ils l’auront prévu à l’avance, qu’ils auront pré-réserver des hôtels. Et vous verrez qu’y compris les plus éloignés se feront un plaisir de jouer à Ernest-Wallon.
Je vais un peu manquer d’humilité, ça nous arrive de temps en temps à Toulouse, mais il ne faut pas oublier que les joueurs aiment jouer sur des stades reconnus et avec une forte intériorité. Les clubs de Pro D2 je pense, verront d’un très bon œil d’avoir un écrin comme celui d’Ernest-Wallon qui leur tend les bras. Charge à nous maintenant que nous avons été choisis, d’être à la hauteur de cet événement.
Avec l’humilité qu’on lui connait, Didier Lacroix estime que le Stade Ernest-Wallon est le meilleur des stades pour recevoir les finales de Pro D2. Extrait:
Je suis intimement convaincu que la moitié du stade peut être remplie par des gens qui ne sont pas forcément supporters des clubs concernés par les finalistes. Aujourd’hui on a quand même de plus en plus l’habitude de ne pas suivre que son équipe mais de venir assister à un événement à proprement parler. Ça se prépare, ça se promeut et ça se construit dans le temps. C’est pour cela qu’on fait un essai sur quatre éditions. Mais je suis convaincu que non seulement c’est la bonne solution, mais aussi que le stade Ernest-Wallon est le meilleur des jardins pour cela.
En fonction de l’horaire du match, les gens vont venir dormir à Toulouse, manger à Toulouse, consommer dans la ville et ses environs pendant un week-end. Il y aura effectivement des retombées économiques pour l’ensemble du territoire.