L’ouvreur international Gallois du Rugby Club Toulonnais, Dan Biggar s’est confié dans les colonnes du journal régional Var-matin.
Blessé au dos lors du mois de novembre, ce-dernier n’a finalement joué que neuf matches depuis le début de la saison. C’est peu.
Et malheureusement, le Gallois n’a toujours pas retrouvé le niveau qui était le sien, depuis son retour de la Coupe du monde.
Mais il affirme se sentir mieux depuis que le RCT a retrouvé le chemin de la victoire. Extrait:
Vous savez, c’est toujours plus facile quand on gagne, mais oui je me sens mieux après trois mois difficiles, pour moi, le club, tout le monde en fait. Sur ces deux matchs, on peut voir le plaisir et la confiance dégagée par l’équipe. Après, jouer en France, c’est amusant. Quand tu gagnes, on te met tout en haut et quand tu perds on te met là (il montre le bas de ses jambes). Ce n’est jamais tiède. Et à Toulon sûrement plus qu’ailleurs! (rires)
Sur le plan personnel, il indique se sentir à 100% de ses capacités physiques. Extrait:
Les derniers mois ont été difficiles pour moi mais depuis trois semaines, je vais mieux et je me sens à 100% de mes capacités. Mon corps va bien. J’ai hâte de jouer les six derniers matchs de championnat et j’espère trois de plus (en phase finale)!
Il ne cache pas que le retour de Baptiste Serin à la compétition a également fait du bien à tout le groupe Varois. Extrait:
Le retour de Baptiste, c’est énorme pour nous et aussi pour moi. Il m’aide beaucoup. C’est plus facile avec lui car il parle français et anglais avec tous les joueurs, il connaît parfaitement le plan de jeu et insuffle de la confiance à tout le monde. C’est un très bon joueur et un super mec. Je me rappelle ma première journée à Toulon. Il m’avait donné un papier avec les systèmes traduits en anglais. Je lui suis reconnaissant. Mais il faut souligner le rôle important de Ben White pendant sa blessure.
Dan Biggar est cependant conscient de ne pas évoluer à son meilleur niveau au RCT.
Il regrette forcément ce moment difficile à traverser. Extrait:
Ce n’était pas moi et c’était d’autant plus frustrant que j’avais conscience de ne pas donner assez à Pierre (Mignoni) et au club. J’étais à 80%. Après la Coupe du monde, ça a été difficile. Il n’y a pas un jour où je me suis senti bien. Après l’élimination du pays de Galles en quarts, j’ai coupé une semaine et j’ai repris avec le RCT. Or, c’était un peu trop tôt. Si j’avais pu prendre quelques jours de plus pour souffler davantage, cela aurait été mieux. En un an, j’ai enchaîné le début de saison avec Northampton, mon transfert à Toulon et la saison de Top 14, le Tournoi des six nations, la préparation estivale puis la Coupe du monde. C’est inhabituel pour moi. J’ai payé la note à Perpignan début novembre (dos bloqué).
Sous contrat avec Toulon jusqu’au mois de juin 2025, Dan Biggar sera-t-il conservé par le RCT à l’issue de la saison ?
La question mérite d’être posée étant donné que le président Toulonnais Bernard Lemaître a récemment confié dans les colonnes du journal régional Var-matin qu’il se donnait un temps de réflexion pour savoir si oui ou non Dan Biggar allait poursuivre l’aventure à Toulon.
De son côté, l’ouvreur annonce qu’il se sent très bien au RCT et affirme qu’il évoluera encore à Toulon la saison prochaine. Extrait:
Tout va bien. Plein de gens m’ont dit: “Tu as vu que ce que le président a dit sur toi?” Il est dans son rôle, ce n’est pas grave. Ça fait 16 ans que je joue à haut niveau, j’ai l’habitude. Pierre m’a appelé pour savoir comment j’allais. Mais je vais bien! Il n’y a pas de problème. Ici, tout est différent (il rit) alors ça parle beaucoup. Moi, je serai là l’an prochain! Je ne peux pas envisager une autre issue. Je veux gagner pour ce club et ses supporters car j’adore vivre ici, jouer à Toulon et venir au Campus chaque jour.
Il compte bien aller au bout de son contrat et même prolonger son bail d’une année supplémentaire. Extrait:
Je reste toujours positif et j’avance. Je veux surtout prouver à mes coéquipiers avec qui je travaille dur chaque semaine et si on finit dans les quatre premiers, je pense que le président sera content. Moi et ma famille adorons vivre ici. Je veux y rester le plus longtemps possible. Je compte aller au bout de mon contrat et faire une année de plus si possible.
Pour conclure Dan Biggar affirme songer à rester ici sur le long terme.
Par exemple, sa femme veut acheter une maison à Carqueiranne. Extrait:
La qualité de vie est incroyable, ma femme voudrait acheter une maison près de Carqueiranne. Pour mon fils de 6 ans qui parle déjà français et mon petit de 18 mois, c’est bien qu’ils soient bilingues.agit