Dimanche soir, la Section Paloise s’est inclinée à domicile contre le Connacth, en quart de finale de la Challenge Cup.
Interrogé via La République des Pyrénées à l’issue de la rencontre, Eliott Roudil a exprimé sa déception. Extrait:
On s’est dit qu’on était déçus du résultat. On avait à cœur de continuer cette aventure européenne. La déception c’était forcément le premier sentiment. Après on s’est quand même dit qu’on était fier du groupe et de son état d’esprit.
On rentre à a mi-temps très confiants : nos avants sont dominants, les trois-quarts aussi. Mais c’est vrai qu’en deuxième mi-temps, ce n’était plus le cas. Le Connacht s’est ressaisi, on n’avance plus, on perd nos duels. Il y a de l’indiscipline, des scories, des en-avants, des offloads pour personne qui nous font mal. Tous ces éléments nous coûtent cher.
Après notre 3e essai, on est moins dans l’avancée, on fait deux ou trois bons temps de jeu puis il y a une scorie derrière. Et on prend 40 mètres sans que le Connacht se soit fatigué. Ça fait mal à la tête. Et ça, on l’a vécu deux ou trois fois.
Selon lui, cette défaite va servir à la Section Paloise. Extrait:
Dans le contenu, ça fait plusieurs matches qu’on a cet esprit de ne rien lâcher. On fait quand même du beau jeu : on arrive à alterner jeu à la main, jeu au pied, jeu de pression. Ça va nous servir. Une campagne européenne c’est autre chose que le Top 14 : il y a des temps de jeu très élevés. Ça va nous bénéficier.
Il est satisfait de l’attaque mais peste contre la défense. Extrait:
On en encaisse bien, oui. C’est positif pour l’attaque mais on concède effectivement beaucoup de points. Peut-être qu’on utilise beaucoup d’énergie en attaque et qu’on en a moins après. Il faudra voir. Je pense qu’on s’épuise beaucoup sur l’indiscipline. Quand on fait des fautes dans la zone 40-40, on finit par se retrouver dans nos 22 mètres sans que l’adversaire ait fait beaucoup d’efforts. Ça use.
Aussi, il affirme avoir été déçu de la faible affluence au stade. Extrait:
On en a parlé entre joueurs, je ne vais pas faire de langue de bois. Même si on voit à quel point le Top 14 tient à cœur des Palois et des Français, la dernière fois pour Pau, c’était il y a 6 ans : je suis un peu déçu.