Depuis leur départ vers l’Afrique du Sud pour disputer le huitième de finale de Champions Cup contre les Stormers qu’ils ont remporté samedi dernier, les joueurs Rochelais ne se sont plus quittés.
En effet, les Maritimes ne sont pas rentrés à La Rochelle suite à leur qualification pour les quarts.
Et pour cause, le staff Rochelais a décidé d’amener directement son groupe en Irlande pour préparer le choc face au Leinster, programmé samedi à l’Aviva Stadium.
Interrogé via Sud-Ouest, l’entraineur des avants Rochelais, Donnacha Ryan explique les bienfaits de ces moments passés ensemble. Extrait:
« On peut passer du temps ensemble, manger ensemble, avec des réunions plus longues sans être sous pression, alors que d’habitude, on veut faire court et intense. On est ensemble à l’hôtel, on a plus de micro-conversations. Et puis, c’est la première fois à Cork pour beaucoup de joueurs qui sont sortis hier soir (mardi) au restaurant, c’est important de bien profiter de cette expérience dans une nouvelle ville, avec des gens différents. »
Le pilier Argentin Joel Sclavi savoure ce moment qui ressemble grandement à un stage. Extrait:
« C’est un peu comme un stage, on est tout le temps ensemble, on profite et on parle un peu plus, de l’entraînement ou pour rigoler. Ça se passe bien. »
Judicaël Cancoriet n’en pense pas moins. Extrait:
« En Afrique du Sud, on a eu une semaine assez bizarre avec un entraînement à La Rochelle avant de partir, puis un seul entraînement sur place. C’est bien aussi de changer, plutôt que de rentrer à la maison pour se préparer. Ça permet de se rendre compte de l’événement qui arrive, en s’éloignant un peu et en étant directement dans l’atmosphère en Irlande. On n’est qu’entre nous depuis deux semaines, ça nous resserre encore plus.
Il y a eu beaucoup de contacts, d’efforts contre les Stormers, le groupe a été un peu mâché par le voyage mais on a eu beaucoup de récupération depuis qu’on est arrivés à Cork, pendant les deux premiers jours, en faisant beaucoup travailler le cerveau sur la stratégie. Mais si on sert du voyage comme d’une excuse, c’est qu’on est à l’envers, au contraire on est dans de bonnes dispositions, on est bien accueillis, on prend soin de nous. On a eu une belle journée d’entraînement hier, une plage de récupération avant une grosse journée demain (jeudi). »