L’ailier ou trois-quarts centre Samuel Ezeala avait entamé une procédure devant les Prud’hommes de Clermont à l’encontre de son ancien club : l’ASM.
L’actuel joueur de la Section Paloise réclame une indemnité aux dirigeants Clermontois à hauteur de 680 000 euros.
Et pour cause, Samuel Ezeala réclame 3 ans de salaire, lui qui s’était mis d’accord avec le club Auvergnat pour prolonger son bail avant que l’ASM ne change d’avis et décide de le libérer.
Dans ces 680 000 euros, on retrouve également 150 000 euros de préjudice moral et financier.
Bien évidemment, l’avocat du club Auvergnat a demandé aux jurés de débouter Samuel Ezeala de l’intégralité de ses demandes.
Pour se défendre, Clermont explique qu’aucun accord n’avait été signé avec Samuel Ezeala, seulement des échanges de mail.
Les jurés ont indiqué que le verdict serait rendu le 1er juillet prochain.
Interrogé via La Montagne, le directeur général du club Clermontois, Benoit Vaz a fait un point sur la situation.
Il explique qu’aucun contrat n’a été signé avec Samuel Ezeala et qu’il s’agissait simplement de négociations. Extrait:
« Lui, il part du principe qu’il y avait un contrat alors que nous, nous étions en négociations. Nous étions juste dans le temps des échanges, par mail entre Didier Retière et l’agent du joueur. Et le tout dernier échange, émanant de cet agent, indiquait qu’il n’était pas d’accord avec notre proposition. Donc, nous étions bien toujours dans une situation de négociations. »
Benoit Vaz l’affirme : pour l’ASM, il n’y a pas de dossier Ezeala. Extrait:
« Pour nous, il n’y a pas de dossier, c’est une perte de temps et de la mauvaise énergie. Sommes-nous confiants sur le verdict à venir ? C’est une affaire qui n’a ni queue ni tête, c’est tout. »
Vous l’avez compris : il y a de fortes chances pour que Samuel Ezeala soit débouté de toutes ses demandes.
Affaire à suivre…