A l’approche du quart de finale de Champions Cup à venir contre Exeter, le deuxième ligne du Stade-Toulousain, Emmanuel Meafou a exprimé sa grande détermination.
Dans les colonnes du Midi Olympique, il explique ressentir une grande excitation.
Il l’affirme haut et fort : il veut que Toulouse devienne le meilleur club du monde. Extrait:
Bien sûr, surtout quand on affronte des équipes étrangères, comme ce sera le cas dimanche. C’est un défi parce qu’on veut être le meilleur club du monde.
Ce week-end, ce sera le deuxième match de phase finale cette saison, le deuxième rendez-vous éliminatoire. On adore ça parce que ce groupe compte de nombreux joueurs taillés pour ce genre de rencontre. Nous sommes prêts.
Il explique que Toulouse a beaucoup travaillé sa défense ces dernières semaines. Extrait:
Il y a toujours des choses à bosser mais, en défense, le bilan était plutôt mauvais lors des matchs précédents. On en a parlé avec notre entraîneur dans ce secteur, “Lolo” (Laurent Thuéry, NDLR). On s’est dit qu’en phase finale, c’est la défense qui fait gagner. Il fallait améliorer nos performances. On a bien travaillé et ça s’est vu, même si on pouvait faire mieux sur le dernier maul du Racing pour encaisser zéro point. On veut continuer sur cette voie contre Exeter.
Il indique adorer faire des montées agressives en défense. Extrait:
Cela fait partie de ma progression. J’adore porter le ballon en attaque mais je devais aller davantage vers un jeu total, donc être meilleur en défense. Je sens aujourd’hui que je peux utiliser le poids de mon corps aussi dans ce secteur, et pas seulement sur le plan offensif.
Contre Exeter, il s’attend à un match disputé face à une équipe athlétique devant. Extrait:
C’est une équipe athlétique devant, capable d’enchaîner les phases de jeu. De la première à la dernière minute, elle n’arrête jamais. En 2020, là-bas, j’étais 24e homme et c’était déjà pareil. Mais c’est du passé maintenant. Nous sommes focalisés sur dimanche. Si on veut remporter la Champions Cup, il faut déjà gagner ce match.
On a un groupe spécial, on le sait. Mais ce n’est pas que cette année. Ce sera le cas tous les ans parce que ce club est capable de réaliser des choses incroyables.
Il évoque la particularité de cette compétition. Extrait:
Cette compétition, c’est un sprint. Perdre est presque interdit. La moindre victoire et le moindre bonus comptent en phase de poule. C’est pour cela que le groupe a su basculer à chaque fois. Le Top 14 est différent, c’est plus long. Je le répète, on veut être le meilleur club du monde. Même s’il n’y a pas d’équipes du Super Rugby, il y a les Européens et les Sud-Africains en Champions Cup. Donc, ça commence par là…
Selon lui, la Champions Cup est comparable au niveau international. Extrait:
Oui, notamment sur la vitesse de jeu, même si le niveau international est ce qu’il y a de plus grand. En Top 14, c’est très dur mais c’est quand même moins rapide.
Pour conclure, Emmanuel Meafou est revenu sur ses sélections avec le XV de France. Extrait:
Personnellement, cela n’a pas changé grand-chose, j’essaye de rester moi-même. À Toulouse, je suis toujours focalisé sur mon jeu et je dois encore beaucoup travailler. Mais, mentalement et émotionnellement, j’ai pu me dire : “Voilà, c’est fait.” Ces deux capes ont été une expérience incroyable. C’est un souvenir qui va m’accompagner toute ma vie, mais je veux connaître encore de nombreuses sélections.
Je sentais une petite pression mais c’était un moment sympa. J’étais enfin en équipe de France, avec beaucoup de Toulousains… C’est une des meilleures périodes de ma vie. Je me sens chanceux, je profite de ces moments, même s’il y a toujours de grandes choses à aller chercher.