Après la courte défaite de son équipe concédée contre le Rugby Club Toulonnais au Stade Vélodrome de Marseille, le manager Toulousain Ugo Mola s’est présenté en conférence de presse.
Ce-dernier a alors analysé la défaite des siens tout en félicitant le Rugby Club Toulonnais et son manager Pierre Mignoni.
Il n’a cependant pas manqué de pester contre l’arbitrage de Monsieur Ludovic Cayre.
Ce-dernier n’a pas apprécié que l’arbitre du match ait souvent pénalisé son équipe qui était pourtant à l’attaque.
Il affirme ne pas comprendre pourquoi le Top 14 pénalise autant les attaques contrairement aux compétitions internationales où les phases d’attaques sont moins pénalisées par les arbitres.
Ce dimanche, Midi Olympique revient sur cette analyse et ne manque pas de recadrer le technicien Toulousain gentiment.
Voici l’avis du Midi Olympique :
Dans son analyse toujours intéressante et pointue sur le jeu, Ugo Mola a rouvert un débat vieux comme le monde : pourquoi l’interprétation des règles change-t-elle d’une compétition à une autre ? « Il y a une réalité dans le championnat français : l’attaque est beaucoup pénalisée alors que c’est le contraire à l’international. Je ne vais pas expliquer pourquoi. » Invité à la relance, le manager a explicité sa pensée : « Au niveau européen, c’est entre 70 et 75 % (de récompense par séquence, NDLR). Dans le Top 14, ça tombe à 55-60 %. C’est juste un constat. Je ne dis pas si c’est bien ou pas. L’arbitrage est ce qu’il est, nous n’avons pas de leviers sur eux. Je dois entraîner mon équipe et être pertinent sur comment on doit tenir le ballon. On doit s’adapter à cette contrainte. »
On a compris de quel côté penche le cœur du natif de Sainte-Foy-la-Grande, plutôt mécontent des décisions dans un premier acte dominé par les siens (69 % de possession). Pour autant, et si personne ne peut être contre une uniformisation, le Top 14 doit-il tendre vers les excès de points vécus lors des derniers samedis européens ? Des partitions à plus de 80 unités comme s’il en pleuvait, et un sentiment que le ballon ovale, qui cherche à se démocratiser, tend vers une sorte de mauvaise NBA.
Du show oui, mais des rencontres dénuées d’incertitudes et donc de sens. En bref, à rebours de ce Toulon – Toulouse. Alors ouvrons le dialogue, mais ne clouons pas la défense, ni la “dépossession” au pilori. Le rugby se joue de tant de manières qu’il en est riche pour celui qui veut bien le voir.
Et vous, qu’en pensez-vous ?