Ce week-end, le Racing 92 défiera le Stade-Toulousain à Ernest-Wallon à l’occasion de la 22ème journée du Top 14.
Interrogé via Midi Olympique, le demi-de-mêlée du Racing 92, Nolann Le Garrec a évoqué cette rencontre.
Selon lui, le Stade-Toulousain n’est pas la bête noire du Racing. Extrait:
Je ne pense pas. Ce qui est vrai, en revanche, c’est que cette équipe est depuis très longtemps régulière et performante en Top 14 ou en Champions Cup. (il marque une pause, reprend) Toulouse, c’est la bête noire de beaucoup d’équipes, en fait… (rires)
Il analyse le jeu pratiqué par Toulouse. Extrait:
Les Toulousains ont une culture qui leur est propre : ils sont dans l’initiative, essaient de faire vivre le ballon par tous les moyens et privilégient le jeu debout, quel que soit le numéro du maillot, puisque leurs avants se retrouvent souvent en position de relayeurs au sein d’une même séquence. C’est une façon de jouer à part. C’est leur identité, quoi.
Il espère que Toulouse aura déjà la tête à sa demi-finale Européenne ce week-end. Extrait:
Oui. Les Toulousains joueront la semaine prochaine leur demi-finale de Champions Cup (face aux Harlequins, N.D.L.R.) et ce match de phase finale sera déjà dans un coin de leurs têtes, lorsque nous croiserons leur route… De notre côté, cette rencontre sera la dernière avant la coupure européenne et nous mettrons donc toute notre énergie sur ce match. On ne va pas se cacher : on va à Toulouse avec des ambitions.
Il parle ensuite de la probable titularisation d’Antoine Dupont du côté de Toulouse. Extrait:
Toulouse a une équipe formidable et s’appuie sur l’un des meilleurs joueurs du monde à chaque poste. Si Antoine débute, ce sera un super défi mais j’aborderai le match avec la même envie, si c’est un autre numéro 9.
Le sujet de la semaine, chez nous, c’est le combat au sol. La semaine dernière, les avants ont fait un super match à Oyonnax (13-43) mais on s’est un peu fait batailler au sol, là-bas. Pourtant, si nous souhaitons à Toulouse déployer notre jeu de mouvement, il faudra être parfait dans le combat au sol.
Dans la foulée, il avoue qu’il a été un véritable crève coeur pour lui de ne pas jouer la huitième de finale de Champions Cup. Extrait:
Ce fut un crève coeur, oui. La commotion, c’est une blessure invisible. Je me sentais quasiment prêt à jouer mais je n’en avais pas le droit. Néanmoins, je relativise. J’ai profité de cette période de repos pour me régénérer en vue de la fin de saison.
Pour conclure, Nolann Le Garrec concède que son statut a changé depuis la fin du Tournoi des Six-Nations. Extrait:
Dans les stades, les gens ont désormais une petite attention pour moi. C’est sympa. Mais ce n’est pas un grand bouleversement. L’équipe de France, elle met un coup de projecteur mais l’important, c’est de rester présent sur la durée.