Ce samedi, Montpellier accueillera Perpignan au GGL Stadium dans le cadre de la 22ème journée du Top 14.
A l’approche de cette rencontre, le manager de l’USAP, Franck Azéma a évoqué ce choc entre deux équipes à la lutte pour le maintien.
Via Midi Libre, Franck Azéma a savouré la ferveur qui règne autour de cette rencontre.
On annonce près de 4 000 supporters Catalans à Montpellier. Extrait:
C’est bien cette ferveur, ça veut dire qu’on génère quelque chose, que les joueurs génèrent quelque chose, ça c’est positif. C’est ce dont on a envie quand on joue au rugby. Que les gens prennent du plaisir, qu’il y ait une communion, que tout le monde, nos familles, le public, notre territoire soit le plus. L’histoire elle est belle quand tu partages les choses.
On est lucide sur ce qu’on a à faire. Les joueurs savent faire la différence entre leurs responsabilités à eux et comment rester dans cette dynamique.
Depuis le début de la saison, même quand on était en difficulté, les gens ont été patients et nous ont toujours soutenus. On les a vus se déplacer en masse, à Castres, à Oyonnax… La proximité de Montpellier rend les choses un peu plus faciles. C’est beau de voir les gens se mobiliser, c’est aussi le bon moment. On arrive au printemps, comment on doit aborder ces 5 derniers matches ? Il ne faut pas qu’on change de cap.
Il rappelle cependant qu’il y aura davantage de supporters du MHR dans les tribunes. Extrait:
Je ne sais pas, si on a 4000 supporters, ça veut dire qu’il y aura quand même 11 000 Montpelliérains. Je sais qu’on va avoir de la voix. Je me souviens qu’à “Oyo” avec 500 supporters, ça poussait fort. Ça fait partie des choses qui font plaisir et qui stimulent sur le match. Quand tu arrives au stade, quand tu sors t’échauffer, quand tu es dans le dur…
C’est important. C’est aussi leur match, je suis admiratif de ça, c’est beaucoup d’investissement financier, humain, une belle mobilisation. Et là aussi on voit le partage qu’il y a. Les gens arrivent longtemps à l’avance au stade, tous avec un maillot, les drapeaux, c’est ça qu’est beau et ça fait partie de cette fin de saison, il faut qu’on en profite.
Questionné sur les difficultés rencontrées par l’USAP à l’extérieur, Franck Azéma réagit fermement. Extrait:
C’est quoi faire des bons matches à l’extérieur ? C’est gagner tous les matches ? J’aimerais faire mieux mais ce n’est pas toujours facile. Ce qu’on veut c’est continuer de progresser dans notre rugby, il y a des choses qu’on est capable d’imposer, d’autres qu’on a été moins capable de faire, à l’extérieur…
Mais ce n’est pas une question de domicile ou extérieur mais plus de la qualité des équipes. Ce week-end, on va avoir une grosse opposition. Est-ce qu’on va être capable de garder notre intensité ? De produire ? De s’adapter ? Il faut rester concentré sur nous, gommer les petites erreurs du dernier match et s’améliorer.
Franck Azéma ne sait pas vraiment si on peut dire que son équipe est favorite pour cette rencontre. Extrait:
Je ne sais pas si on est favoris. Si tu regardes le classement pur, oui tu peux te dire ça. Sur le plan comptable, ça tient à deux matches… il reste 25 points à distribuer. C’est bien, on a pris 18 points sur les quatre derniers matches donc c’est réalisable.
Pour chacune des équipes là, ça reste réalisable. C’est normal que vous nous donniez ce statut de favoris par rapport au classement, je n’ai pas de soucis avec ça. Nous, ce qui va compter c’est comment on va aborder le match, rester nous-même. On sait tous que Montpellier n’est pas à sa place, mais il faut continuer à mettre la pression sur cette équipe-là.
On essaye de faire le mieux possible pour gagner chacun de nos matches, après j’aimerais que ce soit mieux, ça pourrait être pire, mais en tout cas, ce que l’on a, on se l’est mérité : ce qu’on a bossé, amélioré, la constance qu’on a eue… Mais il en reste encore cinq.