Montpellier s’est incliné à domicile contre Perpignan, ce samedi à l’occasion de la 22ème journée du Top 14.
Il s’agit d’une défaite très inquiétante pour le MHR.
En effet, Montpellier reste englué à la 13ème place de Top 14 et se retrouve donc barragiste pour le maintien.
Interrogé via L’équipe, le manager de Montpellier, Patrice Collazo n’a pas voulu se montrer fataliste. Extrait:
La première période est très bonne, l’USAP est sous pression, prend deux cartons jaunes mais il nous manque au moins dix points. Sur la longueur du match, vu nos dispositions en ce moment, ça a fini par se payer. Le match s’est inversé en deuxième période, l’USAP nous a mis la pression même si on y a mis beaucoup d’engagement.
Encore une fois, on ne marque pas assez en première période, on n’a pas été assez froids. J’aurais été inquiet si on avait lâché mais ce n’est pas le sentiment que j’ai. Il nous aurait fallu plus d’avance à la mi-temps.
Il reste satisfait de la prestation effectuée par ses joueurs mais regrette les occasions ratées. Extrait:
Quand on a gagné au Racing et à Oyonnax, personne ne s’est posé la question… Je suis très déçu par rapport à ce contexte, l’énergie dans les tribunes des deux côtés, on aurait dit un match de phase finale, il y a eu un bras de fer jusqu’au bout. On a été jusqu’au bout de nous-mêmes mais le pragmatisme nous a fait défaut.
On doit avoir plus d’avance en première période, ce qui nous aurait donné plus d’énergie en deuxième. On manque une grosse occasion en fin de première période et ce sont sept points qui nous manquent à la fin. Combien de penalties sans goal on a manqués aujourd’hui ?
Pour conclure, Patrice Collazo explique refuser de parler du match de barrage pour le moment.
Il n’est pas inquiet. Extrait:
Je ne vais pas me projeter au mois de juin, j’ai encore quatre matches à jouer (en saison régulière). À moins qu’on me dise d’y aller maintenant et qu’on reçoit un fax de la Ligue pour aller jouer un access match tout de suite. Je ne comprends pas cette question. On va surtout se projeter à récupérer, faire un constat et trouver des solutions.
Je serais inquiet si on n’avait pas été invité. On a été largués aujourd’hui ? Je n’ai pas l’impression. On retiendra le score final, et c’est normal, mais on ne va pas parler d’un match qui aurait lieu dans sept semaines. Vous savez où vous serez dans sept semaines ? Non, eh bien moi non plus !