Dimanche, le Stade-Toulousain affrontera les Harlequins au Stadium dans le cadre d’une demi-finale de Champions Cup.
Interrogé via Midi Olympique, l’arrière du Stade-Toulousain, Blair Kinghorn a évoqué cette rencontre très importante.
Il rappelle que Toulouse a récemment largement battu les Harlequins.
C’était lors de la phase de poules. Extrait:
Nous avons affronté les Quins en phase de poule (17-49) et avions ce jour-là réalisé un grand match. Mais cette équipe est vraiment surprenante, imprévisible. Les Harlequins mettent le feu au terrain et peuvent marquer de partout : marquer quarante points en quart-de-finale (face à Bordeaux-Bègles) montre à quel point cette équipe est dangereuse, balle en mains.
Il se méfie énormément de Marcus Smith, l’ouvreur des Quins. Extrait:
Quand Marcus Smith est dans un grand jour, les Harlequins gagnent en général leurs matchs. Il faudra donc avoir un œil sur lui et le maintenir au calme.
Il précise n’avoir jamais disputé un match si important, en club. Extrait:
Non, jamais. Le plus gros match que j’ai joué avec Édimbourg, c’était un huitième de finale de Champions Cup face au Racing, il y a trois ans. Et je n’en garde pas un souvenir impérissable (56-3)…
Dans la foulée, il a évoqué sa concurrence avec Thomas Ramos pour le poste d’arrière. Extrait:
La concurrence a toujours du bon. J’y ai d’ailleurs beaucoup réfléchi, au moment où Toulouse m’a contacté. Je me suis posé la question : “Vais-je vraiment jouer si tant de bons joueurs évoluent aux deux postes où je me sens le plus à l’aise ?”
Je me suis dit : “Si tu veux devenir le meilleur, tu dois entrer en compétition avec les meilleurs. Fonce !” C’est ce que m’ont d’ailleurs répété tous mes coéquipiers d’Édimbourg, lorsque je leur ai annoncé la nouvelle.
Il rappelle également pouvoir jouer à l’aile. Extrait:
J’ai très souvent joué à l’aile, avec l’équipe nationale écossaise. Je dois compter quinze ou vingt sélections à ce poste, avec le XV du Chardon. C’est une position dans laquelle je me sens très à l’aise. Et puis, la façon de jouer de Toulouse offre beaucoup de liberté et d’opportunités aux ailiers : on n’est pas scotché à la ligne de touche en attendant que le ballon arrive. Là encore, le schéma est très différent de ce qu’on connaît au Royaume-Uni.
Il a même déjà joué à l’ouverture avec Edimbourg. Extrait:
J’ai aimé jouer ouvreur avec Édimbourg. Mais au niveau international, remplacer Finn Russell était en revanche une énorme responsabilité. Je me mettais alors beaucoup de pression parce qu’il est, dans les faits, un des meilleurs ouvreurs de la planète. En fait, je suis bien plus à l’aise à l’arrière ou à l’aile.