Dimanche soir, le Stade-Français Paris défiera le Stade-Toulousain au Stade Ernest-Wallon à l’occasion de la 23ème journée du Top 14.
A l’approche de cette rencontre, l’arrière Parisien Léo Barré s’est confié sur ce choc via La Dépêche.
Il fait un point sur l’état de forme de son équipe. Extrait:
L’équipe va bien même si on sort d’un match non abouti à Clermont (41-18), où on a été indisciplinés et où on a commis trop d’erreurs, moi le premier. On a bien bossé la semaine passée, sans match pour nous. On s’attend à un très gros match à Toulouse. Il faudra être le plus précis possible pour retrouver notre confiance des derniers temps dans une ambiance bouillante. Je vois déjà les “Tous contre le Stade Français”, ça va être un beau chaudron (sourire). Je crois que Toulouse va bien nous recevoir après sa défaite de l’aller. On va se préparer. On sait ce qu’on doit améliorer par rapport à nos dernières sorties. On doit notamment mieux commencer les matches car manquer les entames ou les premières périodes, ça ne passera pas en phases finales. Si on y va, bien sûr.
Il trouve cela normal que Toulouse soit davantage mis en avant que le Stade-Français alors que Paris pointe à la première place. Extrait:
Non, normal quand on regarde leurs résultats année après année, la profondeur de leur effectif aussi. Et puis, leur jeu reste exceptionnel. Sauf qu’on est désormais prêts à rivaliser. À nous de montrer dimanche ce qu’on a dans le ventre.
Il se remémore la victoire remportée contre Toulouse lors du match aller. Extrait:
Ce match est tombé à un moment où l’équipe avait besoin de se ressouder (3 décembre après des revers contre le Racing et à Pau) et il m’a permis de prendre pas mal confiance, c’est vrai. Cette victoire a été une bascule sur mes prises d’initiatives, elles avaient payé ce soir-là. Cela reste un axe de progression chez moi, le plus gros même. Je dois gérer mes choix pour ne pas que mes intentions, parfois excessives, finissent par nuire à l’équipe.
Il parle ensuite de sa montée en puissance. Extrait:
Je suis très bien entouré par le staff au club et ma famille, en dehors du cercle rugby. On sait me remettre à ma place, quand il le faut. Mon père me suit depuis toujours et sait me faire de bons débriefs après chaque match (rires). Enchaîner au même poste, en sachant où je vais jouer, ça aide. Quand tu ne sais pas en début de semaine si tu vas jouer 10, 12 ou 15, ça nuit à la confiance. J’avais donc besoin de me fixer à ce poste d’arrière. C’était la seule solution pour pouvoir progresser techniquement et m’épanouir, même si la polyvalence peut toujours servir.
Pour conclure, Léo Barré se montre élogieux avec le jeu pratiqué par Toulouse. Extrait:
J’ai toujours adhéré au jeu toulousain mais disons que j’ai plutôt grandi avec les références d’Ile-de-France. Vu tous les grands arrières passés au Stade Français, pas besoin d’aller chercher ailleurs. Disons que je peux ressembler un peu à Ramos car on est polyvalents tous les deux (arrière, ouvreur). Mais je me suis imprégné d’autres joueurs.