Ce dimanche soir, le Stade-Toulousain a balayé le Stade-Français Paris à l’occasion de la 23ème journée du Top 14.
L’arrière international Italien Ange Capuozzo a fait son retour à la compétition lors de cette rencontre.
Il s’est confié via Midi Olympique.
Il affirme que le contrat est rempli avec cette victoire bonifiée. Extrait:
Contrat rempli en effet, avec le bonus offensif comme petit supplément à l’objectif qu’on s’était fixé. Évidemment que nous sommes très heureux, surtout parce que nous avons notre destin entre nos mains.
Je crois d’abord qu’en première période, on les a laissés dans le match par manque de discipline et de justesse à certains moments. Mais sinon, sur les axes du jeu, on s’en est très bien sortis, on les a mis en difficulté sur les ballons portés ou sur les moments où on a pu écarter le ballon.
On n’a pas trop douté mais on savait ce qui nous faisait défaut. La discipline, je le répète. Oui, Paris a marqué un essai à zéro passe, ils sont venus trop facilement chez nous, mais on savait ce qui nous restait à faire. Après le repos, il y avait plus de sérénité chez nous.
Il est très heureux que Toulouse ait réussi à passer 50 points à Paris. Extrait:
Oui, nous sommes très heureux, c’est un marqueur fort de la fin de saison. Mais on les avait bien analysés, on connaissait leur défense.
Je pense que le Stade Français est une équipe qu’on risque de recroiser d’ici la fin de la saison. Et si on ne la recroise pas, je pense quand même que le message est aussi passé pour les autres équipes. Mais dans ces moments-là, on se rend compte que ça motive aussi l’adversaire.
Il raconte ensuite l’essai qu’il a offert à son demi-de-mêlée Paul Graou. Extrait:
Oui, je me suis trouvé très heureux de cette situation. Ce sont des ballons que j’aime jouer avec des espaces et des soutiens qui viennent de partout. Je n’ai pas douté dès mes premières foulées que j’allais trouver du soutien à mon intérieur.
Dans la foulée, il affirme se sentir très bien, lui qui n’avait plus joué avec Toulouse depuis trois mois. Extrait:
Je me sens très bien. J’ai eu le temps de beaucoup travailler pour soigner mes bobos. J’ai fait ce qu’il fallait je crois pour tenir 80 minutes dans un match de cette intensité, et j’aurais aimé toucher encore plus de ballons. Mais je suis heureux d’avoir retrouvé le collectif dans de bonnes conditions. Dans un groupe aussi vaste que le nôtre, c’est dur de gagner sa place, c’est un défi. C’est sans doute ce qui fait notre force chaque week-end. Toutes les minutes que je vais connaître me serviront à essayer prouver que je suis digne de participer au sprint final. (NDLR : il n’avait plus joué avec Toulouse depuis le 17 février).