L’ouvreur Clermontois Benjamin Urdapilleta a récemment effectué son retour à la compétition, lui qui s’était blessé à un épaule.
Via Midi Olympique, ce-dernier indique avoir fêté la victoire remportée contre Perpignan, le week-end dernier. Extrait:
On a fait un peu la fête dans le vestiaire et dans le bus, mais ensuite c’était un peu plus tranquille parce qu’on sait qu’il nous reste trois matchs importants pour bien finir la saison.
Je déteste être blessé, cela me stresse j’avais faim et heureusement je reviens et on gagne à l’extérieur. On savait que Perpignan allait mettre de la vitesse surtout avec leur public ils sont toujours à fond. Il fallait tenir le score et même si on a été distancé on a su revenir. Ils ont marqué assez vite mais heureusement on a bien réagi en changeant la physionomie du match. Physiquement on était plus fort je crois.
Il explique ce que Christophe Urios lui a dit avant d’entrer en jeu au cours de la seconde période. Extrait:
Il m’a dit de pousser les mecs et de continuer à croire au système. Il ne fallait pas baisser la tête, j’ai essayé de les motiver et de les pousser et ça a été très important surtout avec les plus jeunes car beaucoup de joueurs avaient 20 ans ou 18 comme Mathys Belaubre. Je devais leur donner confiance.
Il raconte ensuite l’essai inscrit par Baptiste Jauneau. Extrait:
On a regardé pendant la semaine que McIntyre ou Écochard avaient tendance à couvrir le fond du terrain mais que les réceptions de ballons hauts n’étaient pas leurs points forts. À ce moment-là, quand j’ai tapé la chandelle, je savais que j’avais Baptiste à côté et j’ai essayé de mettre le ballon sur la tête d’Écochard et le petit Baptiste a pris le ballon et a marqué ! C’était très important pour nous parce qu’on menait en fin de match.
Questionné sur sa blessure, il explique devoir retrouver du rythme. Extrait:
Je suis à 100 % mais je manque du rythme, c’est normal. Je dois aussi trouver des repères avec les plus jeunes même s’ils étaient toujours à l’entraînement avec nous, notamment Léon Darricarrère.
Il espère en avoir terminé avec les blessures. Extrait:
Mal parce que j’ai très bien commencé la saison, je me sentais en confiance. Mais la blessure à l’épaule m’a fait mal. Celle du biceps a été facile à réparer mais l’épaule, c’était plus compliqué, notamment pour les passes. Maintenant j’espère en avoir fini avec mes problèmes à l’épaule.
Dans la foulée, il a expliqué sa décision de prolonger son contrat avec Clermont. Extrait:
Parce que je me sens bien ! Quand j’ai décidé de rester je n’avais pas de blessure, et aujourd’hui j’ai encore l’envie de jouer. Les coachs ont confiance en moi. Je veux aider le club à le remettre à sa place naturelle. Je me sens bien physiquement et j’adore toujours autant le rugby.
Lors de sa blessure à l’épaule, il n’a jamais pensé à arrêter, même s’il avait quelques doutes concernant la suite de sa carrière. Extrait:
Je ne me suis jamais dit ça. Même si quand j’ai eu ma blessure à l’épaule je ne savais pas si j’allais continuer à jouer ou pas, mais j’aurais dû arrêter à cause du physique pas du mental. J’avais mal mais au bout de deux matchs je me sentais mieux !
Franchement je suis très content de pouvoir encore jouer à 38 ans et cela fait plaisir de jouer avec ces jeunes. Mathys (Belaubre) a 18 ans c’est juste incroyable ! Je pense que mon expérience peut être bénéfique, je profite de jouer avec eux ça me rajeunit (rires) !
Benjamin Urdapilleta évoque l’objectif du top 8. Extrait:
On ne pense pas à la sixième place mais bien à la huitième. C’est l’objectif principal mais après il reste quinze points à distribuer. On peut très bien finir sixième mais aussi treizième il faut que dès ce week-end on confirme notre victoire contre Perpignan. Il faut être humbles et bien concentrés sur Castres. Mais il est clair que si on voit qu’il y a un espoir de finir dans les six on ira à fond. Avec Castres on a été champion en finissant sixième, les phases finales sont un nouveau championnat où tout est remis à zéro.
Pour conclure, il s’attend à un match spécial contre Castres, ce samedi au Michelin. Extrait:
C’est toujours un match spécial j’ai passé huit ans là-bas je connais quasiment tout le monde du staff aux joueurs, ça me fait plaisir de retrouver les copains c’est toujours un match bizarre mais il y a aussi une motivation supplémentaire. J’ai hâte d’être samedi et de passer des bons moments après la rencontre. Le plus important reste l’amitié.