Samedi dernier, l’Aviron Bayonnais a renversé le Racing 92 du côté d’Auxerre, à l’occasion de la 23ème journée du Top 14.
Interrogé via France Bleu, le manager Bayonnais Grégory Patat a exprimé sa joie.
Il savoure encore cette victoire. Extrait:
Déjà, tu te retrouves le lundi avec un peu plus de sourire, un peu plus de fraîcheur et d’envie de préparer le match suivant. Ce match à Auxerre contre le Racing, c’était la première opportunité de gagner des points et on en a récupéré quatre, ça a donc été positif. Pourtant, si on analyse le contenu, je pense qu’on peut beaucoup mieux faire.
On s’est mis trop de pression sur cette fin de match avec des sorties de camp mal maîtrisée, des occasions d’essais qu’on n’a pas su mettre au fond. Dans le money-time comme aujourd’hui et en fin de saison, il faut être plus pragmatique et faire attention à ce style de scénario. La semaine dernière, je vous disais qu’on ne regardait qu’un seul concurrent (Montpellier, 13ᵉ, NDLR), maintenant, on a un regard sur deux équipes puisqu’il y en a deux classées derrière nous. C’est la réalité de ce championnat.
Le manager Bayonnais espère que son équipe s’imposera ce samedi contre Perpignan pour valider son maintien dans l’élite. Extrait:
Complètement, le moment est propice. Ça fait deux défaites à domicile si on compte Anoeta contre Toulon et Dauger contre Bordeaux. On veut retrouver le chemin de la victoire à domicile. Pour nous, pour montrer que l’on est toujours solide sur notre territoire. Partager ça avec notre public et rapidement se mettre à l’abri pour le maintien, parce que ces situations-là sont toujours anxiogènes. Tu peux avoir une pression supplémentaire et plus, tu arrives vers la fin, plus ça peut devenir compliqué. Au plus tôt, on validera toutes ces victoires, au mieux ce sera. Après, on pourra envisager autre chose.
Mais je l’ai dit aux joueurs : on va recevoir la deuxième équipe sur l’ensemble des matchs retour de ce championnat. Toulouse est première et l’Usap deuxième. Et on vient de jouer contre la 13ᵉ équipe des matchs retour (le Racing). On sait qu’on a un gros défi. Maintenant, on est à Dauger. On l’a déjà fait et j’espère que la motivation est suffisamment forte avec les différents objectifs cités pour qu’on puisse à bien appréhender cet évènement.
Il s’attend à un match très délicat contre l’USAP. Extrait:
C’est une équipe très physique et elle adore la possession. Nous, on a un peu plus d’appétence pour l’attaque, on le voit, on arrive à s’exciter avec le ballon. Mais c’est plus compliqué ces deux années sur notre défense… je sais qu’on sera au niveau sur l’attaque, eux aussi parce qu’ils ont des super-pouvoirs. Il affectionne les longues possessions, ils ont beaucoup de puissance, une capacité à jouer des duels et à mettre la pression partout, car du pilier à l’arrière, c’est physique. Il faut qu’on soit solide en défense, il faut que l’on réponde présent dans ce secteur-là.
L’idée, c’est de ne pas laisser cette équipe faire ce qu’elle a l’habitude de mettre en place. L’année dernière, on avait pris deux essais coup sur coup, sur des ballons de turn-over, des ballons mal négociés dans notre camp. Au match aller, en décembre dernier, si on analyse, les cinq essais quasiment ont été inscrits sur des actions à zéro passe. C’est malheureusement le scénario de cette saison où on donne des essais trop faciles aux adversaires et il faudra amener à l’Usap sur des séquences plus longues. S’ils marquent et que c’est bien joué, on les félicitera, mais il faut que l’on réalise une grosse prestation défensive.