Le manager du Stade-Toulousain, Ugo Mola s’est confié en conférence de presse suite à la victoire remportée par ses joueurs contre le Leinster, en finale de la Champions Cup.
Ce-dernier est revenu sur l’incroyable défense de son équipe avec un total de 240 plaquages effectués lors de ce match. Extrait:
Évidemment, on a été en place dans ce secteur. Ils ont eu des occasions, on a souvent plié mais presque jamais rompu. En tout cas, à aucun moment on n’a pris de point dans les moments clés. On avait axé ce match sur « l’intenscipline », à savoir rester discipliné dans l’intensité, et on a été plutôt dans le vrai jusqu’au carton rouge de Richie Arnold. Mais jusqu’à ce moment, on avait réussi à être devant en termes de pénalités concédées. Face à ces équipes, c’est essentiel d’être au niveau pour l’emporter.
Il ne manque pas d’encenser son groupe. Extrait:
J’ai la chance d’entraîner des joueurs incroyables, vous l’écrivez et je le dis assez souvent. Je suis fier d’être à leurs côté. A chaque sortie, ils nous nourrissent d’émotions et de ce qui est fabuleux avec eux, c’est qu’ils vous poussent à tout mettre en place pour continuer à progresser.
Il ne cache pas avoir eu des doutes à certains moments du match. Extrait:
Oui, mais je ne suis pas certain que le doute soit une mauvaise chose. Douter, c’est la vie. Ce qui fait la différence, quand tu doutes, c’est de trouver les solutions. Et pour cela, cette génération a ce coté polymorphe qui lui permet d’y répondre. Et je vous cache par qu’au moment du carton rouge, alors que match aurait pu être joué si Thomas Ramos nous avait faits passer à +13, oui, j’ai douté, mais les joueurs ont parfaitement répondu. Pour cela, il faut avoir de la lucidité et du caractère, et je trouve en ce sens que notre retour de deuxième mi-temps de prolongations est admirable de calme, de sérénité. Les doutes, j’en suis empli, c’est ma vie. Mais force est de reconnaître qu’eux, ils n’en ont pas beaucoup.
C’est la première fois, depuis le premier titre en 1996, qu’on bat une équipe étrangère en finale, qui plus est une des plus belles de ces dernières années. Bien sûr que oui, cela apporte une saveur particulière.
Il explique également à quel point son équipe a été efficace dans le jeu au sol. Extrait:
On a récupéré 12 ballons dans ce secteur, contre quatre ou cinq pour eux. Quand on tire le trait, c’est déterminant. Antoine gratte deux fois près des lignes… On sait qu’on est capable de faire l’effort, et on avait à coeur de répondre présent dans ce secteur. Généralement, tu gagnes des finales quand tu es capable de rivaliser sur les points forts de l’adversaire, et ça a été le cas.
Questionné au sujet d’un éventuel doublé, il préfère rester dans la mesure. Extrait:
Parler de doublé, encore une fois, ce serait présomptueux. La demie, oui, on va y penser forcément, en essayant de récupérer au mieux pour affronter La Rochelle et nous déplacer à Lyon. Il n’y a pas de célébration officielle pour des raisons protocolaires qui nous échappent un peu, mais connaissant mes garçons, je sais qu’ils vont célébrer pendant deux ou trois jours puisqu’ils ont déjà essayé de me gratter le mercredi qui arrive (sourire). Ensuite, plutôt que de parler de doublé, on verra si capable de se remettre au boulot et se remettre au boulot avec l’énergie nécessaire pour être performant en demi-finale.