Ce samedi après-midi, le Stade-Toulousain s’est imposé contre le Leinster à l’occasion d’une finale de Champions Cup.
Midi Olympique a rédigé un édito suite à cette victoire Toulousaine face aux Irlandais.
Un véritable combat de chiens est évoqué.
Surtout, le bi-hebdomadaire a apprécié la mine déconfite du manager du Leinster, Jacques Nienaber. Extrait:
“D’essai, il n’y en eut donc que deux, samedi après-midi : le premier fut aplati par Mathis Lebel sur l’une des rares erreurs commises en 120 minutes par les Men In Blues (l’en-avant volontaire de James Lowe) et l’autre, inscrit par Josh van der Flier sur un coup de reins. Mais il y eut, outre Manche, tout ce que compte le rugby de plus beau : un combat de chiens dans les regroupements, des rebondissements incessants, un suspens qui plongea parfois ce stade ras-la-gueule dans un silence horrifié et une intensité qui fut finalement digne de cette compétition magnifique, fantastique et désormais largement supérieure au Super Rugby et ses horripilantes farandoles, qui plus est chorégraphiées dans des coquilles vides.
Car on a tout aimé, à Tottenham. Les 74 plaquages réussis par les Toulousains lors de ces vingt premières minutes où ils ne virent quasiment pas la gonfle, les rognons de Thomas Ramos, jamais très loin du money time et de ses délices, le flegme de Matthew Carley dans les ultimes secondes de cette dinguerie de match et la mine déconfite de Jacques Nienaber, le croquemitaine de notre dernier automne. C’était bon, c’était beau et au vrai, ça nous fit une nouvelle fois penser que les plus grandes finales ne sont jamais celles ayant accouché du plus grand nombre d’essais…”