C’est officiel depuis jeudi : Malik Hamadache est le nouveau président de Provale.
Il remplace Robins Tchale-Watchou, le président sortant.
Interrogé via L’équipe, le joueur Agenais explique être toujours très sceptique pour la suite de sa carrière.
Il indique ne pas savoir s’il pourra rejouer un jour, lui qui est lié avec Agen jusqu’au mois de juin 2025. Extrait:
« J’ai perdu de l’audition sur l’oreille gauche, j’ai des acouphènes tous les jours et j’ai mal à la tête. Cela fait deux saisons que j’enchaîne les pépins. J’ai eu une hernie cervicale, j’ai subi une arthrodèse. C’est hyper important de se sentir soutenu dans ces moments-là. Je le vis, j’ai des amis qui ont connu aussi de sérieux problèmes de santé. On est souvent isolés. D’abord, je vais continuer à me soigner, pour le reste, on décidera, il faut que discute avec le club. »
Dans la foulée, il exprime sa détermination à faire de son mieux pour défendre ses idées ainsi que les joueurs et les joueuses. Extrait:
« Je veux qu’on développe la structure bien-être mise en place par le syndicat pour assister au mieux les joueurs, et les joueuses.
Mais j’ai commencé en Fédérale 2, à Sorgues. J’avais 18 ans. J’ai tout connu dans ce milieu, le monde amateur, jusqu’à l’équipe de France. J’ai vécu beaucoup d’expériences, et j’ai envie de transmettre ce que j’ai connu, aux jeunes, et aux moins jeunes aussi.
Un jour, on m’a dit : “Critiquer c’est bien. Agir, c’est mieux.” Cette phrase a résonné en moi. J’aimerais agir pour le rugby, et là, en étant président, je me retrouve devant, au front, comme quand je suis sur le terrain, puisque je suis pilier. Je serai en première ligne pour défendre les idées de mon comité. Pour défendre les joueurs, et les joueuses.
Il va falloir être fort, prendre de la hauteur…Je ressens la pression avec cette envie de bien faire, de rassembler. Je serai présent,je n’agirai pas seul, mais en étroite collaboration avec les hommes et les femmes que j’ai choisies. Je respecte ce qui a été fait dans le passé, je respecte tous les anciens présidents, mais je veux surtout regarder devant moi. C’est l’avenir qui compte. »