Ce samedi, le Racing 92 affrontera Pau du côté d’Auxerre, à l’occasion de la 25ème journée du Top 14.
A l’approche de cette rencontre, le troisième ligne Francilien Jordan Joseph s’est longuement confié via La République des Pyrénées pour évoquer ce match face à son ancien club de Pau.
Ce-dernier ne cache pas apprécier énormément Pau, lui qui y a évolué durant deux saisons. Extrait:
Je dis juste aux gens qu’il faut y aller et ne pas juger sur le nom ou le fait que ce soit une petite ville. Au départ, je n’y allais que pour le rugby. Et au final, j’ai beaucoup apprécié Pau et le 64. Le matin, de mon appart’ du dernier étage au centre-ville, je voyais les Pyrénées…
Il se dit heureux d’être revenu au Racing 92. Extrait:
Ça me fait plaisir car j’étais déçu de quitter le Racing, ma famille, mes amis et la région parisienne, où j’avais toujours vécu, quand j’ai rejoint la Section. Ça m’a fait drôle au début. Mais quand ils descendaient, mes proches voyaient que j’étais heureux à Pau. Revenir à Paris, c’est bien aussi. Quand j’ai un coup de mou, je peux aller voir mes parents. Pour moi, ce retour est une revanche. J’étais parti sur une défaite et je voulais tout faire pour montrer que le Racing avait raison de me faire confiance et que j’avais le potentiel pour y jouer.
Il remercie Pau dans la foulée, un club qui lui a fait beaucoup de bien. Extrait:
Le prêt m’a fait un bien fou car je ne jouais pas au Racing. Et j’ai pu voir si j’avais le niveau Top 14. Ces deux années dans une très belle région m’ont changé sur le terrain et en dehors, car j’ai pu découvrir de nouveaux paysages, de nouvelles mentalités.
Il s’attend à un match très particulier contre Pau. Extrait:
On aura une très belle équipe en face, qui a même été en tête du championnat à un moment. Donc je ne serais pas choqué qu’elle soit dans le top 6. Nous, on doit respecter le standing du Racing, qui se qualifie chaque année pour les phases finales depuis 2009.
Évidemment, si on m’avait dit l’an dernier qu’on jouerait un 16e de finale contre Pau, j’aurais signé car j’apprécie les mecs, je suis content pour eux. J’ai gardé contact avec Delhommel, Rey, Carol ou Debaes, qui est parti. Cela dit, je ne me prends pas la tête avec le contexte. C’est un match à la vie à la mort, même si on est assuré de rien si on gagne. On a de très bons joueurs, des internationaux. On doit le montrer.
Pour conclure, il évoque sa bonne entente avec son manager Stuart Lancaster. Extrait:
Déjà, comme j’avais multiplié les matchs avec la Section, je me sentais en confiance et prêt pour mon retour au Racing. Quant à Stuart Lancaster, il m’appelait déjà quand j’étais encore à Pau et lui au Leinster. Il regardait mon match, on discutait de mon rôle, comment il me voyait jouer. Il m’a dit qu’il comptait sur moi, qu’il allait tout faire pour que je sois bien. Il a compris que c’était important pour moi. Avant même de le rencontrer, j’étais rassuré, je savais sur quel pied danser. Ses mots m’ont plu et il m’a expliqué qu’il voulait m’emmener au haut niveau.