Comme vous le savez, la crise demeure au sein du club de Montpellier.
Les joueurs réclament les départs de Patrice Collazo et de Bernard Laporte.
Mais selon les informations du Midi Olympique, le président Mohed Altrad aurait en tête de prolonger le contrat de Patrice Collazo et de nommer Bernard Laporte président délégué du club.
De son côté, Mohed Altrad prendrait davantage de recul afin de laisser Bernard Laporte gérer le sportif.
Avec une telle décision, Mohed Altrad s’expose à voir le vestiaire exploser.
Contacté par Midi Libre, le président du MHR a totalement démenti ces rumeurs. Extrait:
“Il n’y a rien, je peux vous l’assurer. Vous savez, chaque saison, il y a des modifications. Dans le staff, au niveau du système de jeu, des joueurs… Là, il n’y a rien.”
Mohed Altrad va même plus loin et estime qu’aucun cassure n’existe entre le groupe et le staff, aussi bien avec Patrice Collazo qu’avec Bernard Laporte.
Selon lui, il n’y a aucun problème, seulement des frictions. Extrait:
“Non, non, non. Il n’y a pas de cassure non plus. Je lis tout ce que vous écrivez. Vous voyez des problèmes entre Laporte, Collazo et le reste du club. Vous interprétez des choses. Or, ce ne sont que des frictions, c’est tout.
Il ne faut pas ajouter des problèmes aux problèmes. C’est ce que j’ai dit aux joueurs quand je les ai vus. L’ambiance est saine. Elle est tendue aussi, mais c’est normal, la situation veut ça. Tout le monde est concerné.”
Dans la foulée, Mohed Altrad estime avoir une part de responsabilité dans l’échec de cette saison. Extrait:
“J’ai dit aux joueurs qu’ils étaient responsables. Mais je le suis aussi, en quelque sorte. Je viens moins au club. Je n’assiste plus à tous les matches à l’extérieur. Peut-être qu’il y a un peu de ça aussi.”
Il n’écarte cependant pas de gros changements dans les semaines à venir, même si la priorité actuelle demeure l’access match pour se maintenir en Top 14. Extrait:
“On travaille. On se préoccupe uniquement du système de jeu, de l’équipe-type et de l’enjeu des deux prochaines rencontres avant “l’access-match”. Si on va changer des choses à l’avenir ? Je ne sais pas. Toutes ces réflexions passent par de la discussion, de la sérénité. Si on continue à s’énerver, ce n’est pas une bonne façon pour prendre des décisions.”
Affaire à suivre…