L’information est signée L’équipe –
La chambre régionale des comptes d’Occitanie a notifié le club de Perpignan au sujet de problèmes économiques qui pourraient impacter l’USAP.
C’est un rapport publié ce mardi qui pointe du doigt certaines errances dans l’économique de l’USAP.
Si le taux de remplissage du Stade Aimé-Giral est très bon, en revanche, sportivement, Perpignan manque de stabilité avec des relégations encore fréquentes en Pro D2.
En plus de cela, le rapport pointe du doigt certaines affaires qui ont terni l’image du club, comme des tensions au sein de la direction.
D’autres affaires existent. Par exemple, l’ancien président Bernard Llaona a été condamné à 6 mois de prison avec sursis, notamment pour abus de confiance, et a fait appel. Il est toujours membre du conseil de gestion de l’association.
De son côté, le président François Rivière va devoir justifier de la bonne utilisation des subventions reçues par l’USAP.
Pour l’heure, le club n’a fourni aucun rapport justifiant l’utilisation des subventions.
Aussi, le rapport explique que l’USAP a registré saison après saison des pertes nettes de 1,2 million d’euros en moyenne.
En parallèle, l’USAP effectue une surenchère salariale à hauteur de 46% entre les saisons 2018 / 2019 et 2021 / 2022.
Le rapport conseille au club Catalan d’optimiser sa régie commerciale.
Et pour cause, l’USAP a rencontré de grosses difficultés avec la société Team One Évents géré par Philippe Spanghero.
L’affaire s’est terminée devant le tribunal. Team One Évents a été condamné à payer plus de 600 000 euros au club.
Vous l’avez compris, de nombreux conseils ont été formulés à l’USAP pour éviter de gros problèmes financiers.