Le manager de Clermont, Christophe Urios a connu une saison 2023 / 2024 très délicate avec Clermont.
Les Auvergnats n’ont jamais réussi à imposer leur jeu sur les pelouses du Top 14.
Ils manquent le top 6 et se qualifient de justesse pour la prochaine Champions Cup.
Sportivement, la saison n’est pas une réussite.
Interrogé via La Montagne, Christophe Urios a concédé être très fatigué.
Il précise avoir vécu sa saison la plus difficile depuis le début de sa carrière d’entraineur. Extrait:
« Je finis cette saison très fatigué. Fatigué, je le suis à chaque fin de saison. Mais, par contre, oui, c’est la saison la plus compliquée et difficile que j’ai vécue dans ma carrière. Parce que je n’ai pas su tout contrôler et j’ai horreur de ça. »
Il rajoute ne pas du tout être satisfait de sa saison. Extrait:
« Mon rôle est de créer une atmosphère de travail et de progrès et je ne suis pas satisfait du résultat. Être dans le top 6 et gagner la Challenge Cup et surtout avoir une vraie équipe. On n’a pas su le faire. Au niveau du staff, on n’avait pas une excellente cohésion. Les uns et les autres, on a plutôt eu une mentalité individuelle. Mon job est de créer la bonne atmosphère, je ne suis pas arrivé à le faire pour des raisons X ou Y et ça me pose problème. Il n’y a pas assez de partage. »
Il enchaîne. Extrait:
« On s’aperçoit que chaque mois, on a eu une contre-performance, parfois même deux fois par mois. Je parle de matchs perdus de façon anormale. Soit parce que l’on a pris beaucoup de points, soit parce que l’on n’était pas dans le coup. On a eu une période terrible en février-mars, avec Toulouse, La Rochelle et Oyonnax. Là, c’était vraiment chaud dans le groupe, dans le staff. C’était difficile pour tout le monde. »
Il fait également son mea culpa concernant les deux matches ratés contre Toulon, cette saison. Extrait:
« Moi, j’en fais plein des erreurs, tous les jours. Par contre, je suis à fond dans le projet ASM. Je vais en prendre deux. La première en novembre pour la réception de Toulon. On sortait de deux bons matchs, on part en stage à Vichy. Les conditions n’étaient pas terribles, on rentre dès le mardi et j’ai raté la préparation du match. Je me suis trompé, je n’ai pas été bon.
La seconde, c’est la composition d’équipe à Toulon il y a dix jours. Je pensais qu’il fallait faire différemment, non pas que je cherche à inventer des trucs. Je pensais que mettre Bautista (Delguy) à l’arrière était une bonne solution. Probablement que ce n’était pas la bonne compo. »