Dernier qualifié en barrage, le Racing 92 disputera les phases finales du championnat pour la 14e année de suite.
Satisfait et soulagé, le président Laurent Travers se projette sur le match à venir contre l’Union Bordeaux-Bègles dimanche.
Interrogé via Sud Radio, Laurent Travers avoue avoir eu très peur à la fin du match contre le Stade Rochelais.
Pour rappel, son équipe s’est qualifiée pour la phase finale du Top 14 grâce à un essai inscrit à la 78ème minute de jeu permettant à son équipe d’arracher un point de bonus défensif déterminant. Extrait:
“Sur les dernières minutes, ça me démangeait trop. Il fallu que je descende au bord du terrain, j’avais besoin d’être au plus près de l’équipe. On est passé par tous les états. Très heureux d’être dans le bon wagon.”
Il s’agit donc de la quatorzième qualification consécutive en phases finales pour le Racing 92, plus longue série en cours.
Il espère maintenant que son équipe saura élever son niveau de jeu pour titiller l’UBB en match de barrage, dimanche soir. Extrait:
“Quand vous passez par un trou de souris, ça vous libère. Il y avait énormément de pression sur nous, de nos supporters jusqu’à nos partenaires. Tout le monde parlait de ces 13 années de qualification consécutives. On avait à coeur de se libérer de cette pression. Maintenant qu’on est qualifié, à nous de jouer les trouble-fêtes.
On a montré deux visages cette saison, avec des résultats différents. Il faut espérer que la phase finale soit dans la lignée de notre début de saison. C’est un nouveau championnat qui démarre. Les Bordelais seront à la maison, avec une demi-finale chez eux en vue. Ils vont être poussés par tout le public, toute une région.”
Questionné sur l’absence de Nolann Le Garrec, Laurent Travers refuse de s’en servir comme excuse. Extrait:
“Ce serait trop facile de se trouver des excuses. Le plus important reste de mettre les joueurs opérationnels dans de bonnes dispositions pour ce barrage. On a des absents, mais tout le monde est logé à la même enseigne.”
Pour conclure, Laurent Travers concède que son manager Stuart Lancaster n’a pas l’habitude de perdre autant de matches avec une équipe. Extrait:
“Il se rend compte que le Top 14 est une machine à laver. Il ne s’attendait pas à ce que le Top 14 soit si relevé. C’est le premier à dire qu’il n’était pas habitué à perdre autant de matches mais il trouve ce championnat très attrayant car il n’y a pas de petite équipe. Tout le monde est capable de battre n’importe qui et c’est ce qui fait la beauté de ce Top 14.”
🎙️ Laurent Travers, président du Racing 92, à propos de son entraîneur Stuart Lancaster :
"Il n'était pas habitué à perdre autant de matches. En Top 14, tout le monde est capable de battre n'importe qui." pic.twitter.com/uySFizXGIr
— Sud Radio Rugby (@SudRadioRugby) June 10, 2024