Au lendemain de leur défaite en demi-finale de Pro D2 contre Vannes, plusieurs joueurs de l’AS Béziers Hérault (ASBH) sont accusés de dégradations et de menaces de mort envers la gérante de leur hôtel à Vannes. Une plainte a été déposée par cette dernière. De leur côté, certains joueurs biterrois ont également déposé une main courante, affirmant avoir été victimes d’insultes raciales de la part des gérants.
Après avoir perdu face à Vannes, les joueurs de Béziers ont prolongé la soirée dans la ville bretonne. Au petit matin, ils sont retournés au Brit Hôtel Fleur de Rhuys. Ne possédant plus le code d’accès, ils auraient forcé la porte d’entrée et poursuivi leur fête au bar de l’établissement. Selon les accusations, ils auraient ensuite menacé de mort la gérante de l’hôtel, qui a déposé plainte pour ces menaces ainsi que pour les dégradations subies.
Le président de l’ASBH, Jean-Michel Vidal, a réagi en contactant le propriétaire de l’hôtel. Dans une interview accordée à Midi Libre, il a déclaré :
« Les joueurs concernés seront sanctionnés, leurs primes d’éthique seront retirées et ce ne seront pas les joueurs, mais bien le club, qui paiera les dégâts. »
Il a également précisé que le club n’avait pas encore reçu de plainte, de convocations ou de factures.
Jean-Michel Vidal a ajouté :
« Je ne veux pas excuser mes joueurs, qui avaient trop bu, mais j’ai appris des choses préoccupantes concernant du racisme, la veille et le matin du match, donc hors période alcoolisée. »
En effet, à leur retour de Bretagne, certains joueurs ont déposé une main courante pour “insultes raciales à multiples reprises”.
Le président biterrois a conclu :
« La gérante a 8 jours d’ITT en raison des menaces de mort, ce qui est évidemment condamnable. Mais chez nous, le joueur visé par les remarques racistes n’est pas allé chez un psychiatre malgré les insultes. »
Ces incidents regrettables jettent une ombre sur la fin de saison de l’ASBH et promettent de faire couler encore beaucoup d’encre. Affaire à suivre.