Le Racing 92 s’apprête à défier l’Union Bordeaux-Bègles, dimanche soir à l’occasion d’un barrage de Top 14.
Interrogé via l’AFP, le troisième ligne international Sud-Africain du Racing 92, Juan Imhoff a évoqué cette qualification pour la phase finale du championnat.
Il estime que son équipe peut faire beaucoup mieux que ce qu’elle a fait jusqu’à présent. Extrait:
On a fait de bonnes choses mais on peut faire mieux. On s’est battus pour se qualifier, avec cet essai à la fin qui nous offre le bonus. La phase finale, c’est autre chose. La mentalité est différente, c’est une question de savoir qui est prêt le jour J. Il faudra être prêts. On a travaillé dur tout au long de la saison. On n’a jamais douté. On a confiance en ce qu’on fait, en notre plan de jeu et on a su convertir nos occasions, même si on leur a donné trop de pénalités, ce qui nous a compliqué les choses.
Désormais, il s’attend à jouer un match de barrage passionnant contre l’UBB. Extrait:
C’est vraiment passionnant, c’est une super équipe. On sait que si on n’est pas prêts, notre saison est terminée. C’est un sacré défi ! (…) C’est une bonne équipe, qui pratique un jeu excitant. Les supporters seront derrière eux et c’est toujours spécial d’évoluer là-bas (le match aura lieu au stade Chaban-Delmas de Bordeaux).
Il réagit au forfait de l’ouvreur Girondin Matthieu Jalibert, blessé à une jambe. Extrait:
Il a été incroyable cette saison. Comme souvent. Mais l’UBB a déjà joué et gagné sans lui. Contre les Saracens en Champions Cup, ils ont évolué sans lui (victoire 45-12). C’est une très bonne équipe et les joueurs qui peuvent le remplacer sont de très bons joueurs.
Il évoque également l’absence du demi-de-mêlée Nolann Le Garrec. Extrait:
Ça fait partie du rugby… C’est triste. Je suis désolé pour lui, il aurait vraiment aimé être là. Il est important mais c’est une opportunité pour nous de pousser derrière lui. On ne peut pas trop s’attarder. Si on gagne, il fera partie de cette victoire. Il est là avec nous, à nous aider, nous conseiller. J’imagine que Matthieu fera pareil avec Bordeaux, en apportant son expérience, en aidant où il peut.
Il indique ne pas être inquiet à l’approche de ce match contre l’UBB. Extrait:
Inquiet ? On veut se tester contre les meilleurs et on en a l’opportunité ce week-end. Peu importe qui joue, on veut juste gagner.
C’est pour ça que je suis venu ici, pour gagner des titres. Je veux toujours gagner. Je ne veux pas juste être un numéro. On y croit tous, c’est notre objectif. On est en position de combattre et c’est tout ce qui compte.
Selon lui, le Racing 92 a les armes nécessaires pour remporter le championnat. Extrait:
J’y crois. On a montré qu’on avait ce qu’il fallait par moments. Contre Pau, on a fait quarante bonnes premières minutes et puis on s’est endormis. Si on peut faire un copier-coller de ce qu’on a fait en première période avec le combat, l’envie, qu’on a su mettre contre La Rochelle… Il y a de bons moments à droite à gauche, il faut maintenant sortir une performance complète. Le Top 14 est sans doute la compétition la plus difficile dans laquelle j’ai jouée domestiquement. Je ne m’attendais pas à ce que ce soit si dur.
Pour conclure, Siya Kolisi explique se régaler dans ce Top 14. Extrait:
Je me régale. C’était compliqué au début, la langue est difficile à apprendre ! Mais le vocabulaire rugby est plus facile à comprendre. (sourire) On s’est bien adaptés, les enfants sont contents à l’école, mon fils joue au rugby pour le Racing… J’ai pris cinq kilos en arrivant, à cause du pain. Un jour, j’étais à la salle, je me suis regardé et je me suis dit : ‘Mec, t’es horrible’. Donc j’ai dû couper un peu de nourriture, notamment le pain… Ça n’a pas été facile parce que la nourriture est incroyable ! Là, c’est bon : je n’ai jamais été aussi léger (sourire).”