L’ailier du Racing 92, Juan Imhoff verra son contrat arriver à son terme en ce mois de juin.
Le joueur international Argentin ne sera pas conservé par les dirigeants du club Francilien.
Interrogé via Actu Rugby, il indique devoir renoncer à son rêve, à savoir celui d’être le joueur d’un seul club.
Et pour cause, il ne souhaite pas raccrocher les crampons cet été et va donc rebondir ailleurs. Extrait:
Pendant beaucoup de temps, je me suis battu pour que ce ne soit justement pas la dernière et me donner le droit de pouvoir rester un an de plus ici. Mais l’institution est pour moi plus grande que la personne. Cette décision, j’ai dû l’accepter. Je me sens bien physiquement et je veux encore jouer.
Ce qui est dur pour moi est que si j’y parviens, ce ne sera pas ici et que je devrais donc renoncer à mon rêve d’être le joueur d’un seul club en France. Il y a beaucoup d’émotions et je sais déjà que le plus dur sera quand je devrai vider mon casier après le dernier match de la saison.
Il affirme ressentir énormément d’émotions à l’approche de cette fin d’aventure avec le Racing 92. Extrait:
J’y pense énormément ces derniers jours et je ressens beaucoup d’émotions autour de ça. Ce thème de la page, du chapitre, du livre qui se referme ressort souvent. J’en viens à la conclusion qu’avec tout ce que j’ai vécu ici, ce que j’ai pu faire sur le terrain, ce que nous avons construit ensemble avec le club et tout ce que je ressens pour le Racing qui est devenu ma famille, je peux dire qu’un chapitre va se refermer mais que le livre restera toujours ouvert.
Je ne pourrai pas rester, mes jambes ne fouleront plus jamais le terrain d’entraînement ni l’Arena mais je crois que mon histoire avec le Racing ne s’effacera jamais pour autant. Les souvenirs resteront et c’est bien ce qui fait “une légende”.
Samedi dernier, il a débuté sur le banc des remplaçants contre La Rochelle et n’est jamais entré en jeu.
Il indique avoir eu honte car sa femme et ses enfants étaient dans les tribunes pour le voir jouer. Extrait:
Ce qui m’a fait le plus honte lors de ce match à La Rochelle, c’est que mes enfants et ma femme étaient venus me voir jouer et que je ne suis même pas entré en jeu une seule seconde. J’ai entendu les “papa, papa” de mon fils jusqu’au bout sur le banc. Ce sont des moments difficiles mais tout ce qui arrive a une raison. Je dois utiliser ça pour devenir plus fort.
Je ne vais pas mentir, ce n’est pas facile. C’est un peu la douche glacée pour moi de me retrouver en face du plus strict professionnalisme. Je n’ai jamais pensé le rugby comme cela, comme une entreprise. J’ai de l’amour pour le club du Racing, j’ai ses couleurs dans la peau mais j’avoue que samedi dernier c’était dur.