En fin de contrat avec le Racing 92 en ce mois de juin, l’ailier international Argentin Juan Imhoff ne sera pas conservé par les dirigeants Franciliens.
Interrogé via Actu Rugby avant le match de barrage contre l’Union Bordeaux-Bègles, le joueur des Pumas a expliqué ne pas encore savoir de quoi allait être fait son avenir.
Ce-dernier souhaite poursuivre sa carrière de joueur, mais il ne sait pas encore où. Il cite toutefois le club de Vannes qui a validé sa montée en Top 14. Extrait:
“Je n’ai pas encore pris de décision. Pour être sincère, je cherche une opportunité de continuer à jouer un an de plus car je me sens très bien physiquement et je pense que cela s’est aussi plutôt bien passé pour moi quand j’ai eu l’opportunité de jouer donc cela me donne envie de continuer. Bien-sûr que si le Racing avait finalement besoin de moi, il serait toujours une priorité pour moi.
On a aussi évoqué Vannes et il existe d’autres projets qui feraient rêver n’importe quel joueur. Malgré toutes les émotions qui me traversent en ce moment, je ne dois pas prendre de décision précipitée et attendre le bon moment pour faire mon choix.”
Juan Imhoff pense aussi à sa reconversion professionnelle. Il aimerait entraîner. Extrait:
“Et puis j’ai aussi un autre projet en parallèle. Je voudrais être entraîneur après avoir terminé ma carrière. J’en ai déjà parlé avec le Racing. J’aimerais par exemple contribuer à la formation des jeunes joueurs et j’avoue que ça me dirait bien une fois ma carrière terminée de pouvoir continuer à représenter le Racing de cette façon.
J’adore parler du club et cela me plairait bien aussi pourquoi pas d’être une sorte d’ambassadeur. Le Racing connaît mon numéro de téléphone, il peut toujours m’appeler s’il pense à moi et j’y répondrai favorablement.”
Aussi, l’ailier Francilien indique ne jamais vouloir arrêter le sport, même une fois sa carrière sportive terminée. Extrait:
“Je me suis lancé le défi d’être plus en forme physiquement après avoir pris ma retraite de joueur que durant ma carrière. J’en ai déjà parlé avec ma femme. Je lui ai dit que je n’arrêterai pas de m’entraîner. Je le ferai comme si j’étais encore joueur. Je gérerai juste moi-même mon rythme. Je n’ai donc pas peur de ça ni du reste. Avant d’être joueur de rugby, j’ai travaillé dur pour être une bonne personne. Si mon chemin doit me mener à tondre la pelouse, je le ferai avec l’ambition de rendre la plus belle pelouse du monde.
Le rugby, c’est ma passion et c’est devenu une façon de vivre pour moi. Qui a-t-il de plus agréable que de pouvoir évoluer au quotidien dans un domaine qui vous rend heureux ? Si je veux entraîner, je dois m’y préparer de la meilleure manière.”