En fin de contrat avec l’Union Bordeaux-Bègles en ce mois de juin, le troisième ligne Antoine Miquel ne sera pas conservé par ses dirigeants.
Dès le mois de septembre dernier, l’ancien Toulousain a été averti qu’il ne serait pas prolongé.
Cela a forcément permis au joueur de préparer son avenir.
Malheureusement pour lui, aucun club du Top 14 n’a souhaité le recruter.
C’est finalement l’US Oyonnax, relégué en Pro D2 cet été, qui s’est attaché les services d’Antoine Miquel pour les quatre prochaines saisons.
Interrogé via Petit Bleu, Antoine Miquel explique comment les négociations se sont déroulées. Extrait:
“En septembre dernier, le staff et le président de l’UBB m’ont indiqué que je ne faisais plus partie de leurs plans. Et il a fallu chercher un nouveau club pour moi. Les clubs de Top 14 n’ont pas affiché leur intérêt et ça n’a pas été simple. C’était des « oui mais non » et ça prenait du temps. Ils m’ont dit : ‘on va essayer de prendre un étranger, un joueur qui a fait la coupe du monde’.
Avec Provence Rugby, j’avais eu des discussions assez tôt mais, au dernier moment, ça ne s’était pas fait. C’était un peu tôt dans la saison et je voulais attendre. En janvier, Oyonnax est entré en contact avec moi et j’ai vraiment bien accroché avec le staff. J’ai commencé à y réfléchir de plus en plus. Ils m’ont fait une première proposition. Je recommençais à jouer avec l’UBB donc je voulais voir s’il y avait un club de Top 14 qui pouvait être intéressé. J’ai vu que, là aussi, ça prenait un peu de temps.
Au final, j’ai proposé qu’Oyonnax me fasse un contrat sur quatre ans, et ils ont accepté. Un contrat aussi long, c’était difficilement refusable. J’ai eu au téléphone les présidents de l’USO et je leur ai fait comprendre que, si je venais, ce n’était pas pour être en préretraite. Que j’avais envie d’avoir un nouveau challenge et de m’inscrire sur un projet dans la durée. Je crois que le feeling est bien passé. Le côté familial de l’USO m’a beaucoup plu.”