Samedi soir, le Stade-Français Paris s’est incliné contre l’Union Bordeaux-Bègles au Matmut Atlantique, à l’occasion d’une demi-finale de Top 14.
A l’issue de la rencontre, le staff sportif Parisien a pesté contre l’arbitrage.
Selon Laurent Labit et Morgan Parra, l’arbitre Monsieur Pierre Brousset aurait dû accorder un essai de pénalité à leur équipe pour un maul effondré par les Bordelais à quelques mètres de la ligne d’en-but.
Interrogé sur le sujet via Midi Olympique, Pierre Brousset explique clairement pourquoi, selon lui, il n’y avait pas à accorder un essai de pénalité au Stade-Français sur cette phase de jeu. Extrait:
“Les deux ne sont pas forcément liés. Sur cette action, je ne vois pas la nécessité d’accorder un essai de pénalité. La règle dit qu’une telle sanction doit être appliquée si la faute empêche qui aurait été probablement marqué.
Dans le cas qui nous intéresse, le maul des Parisiens connaît une première légère avancée, puis un stationnement au niveau de la ligne des 5 mètres. C’est ensuite que vient l’effondrement et c’est lui qui enclenche la deuxième avancée dynamique.
Pour moi, nous sommes encore trop loin de la ligne, environ quatre mètres, et ce n’est pas assez dynamique au moment où il écroule pour assurer qu’il y aurait eu essai. Si la même situation s’était jouée sur la ligne d’en-but, la décision aurait sûrement été différente. Là, pour moi, la proximité et le dynamisme ne sont pas suffisants pour qu’on puisse prendre une telle décision.”
Vous l’avez compris : tout se joue à l’interprétation de l’arbitre.
Un autre arbitre aurait très bien pu siffler un essai de pénalité.
C’est bien là le problème de l’arbitrage dans le rugby : la part d’interprétation reste encore trop grande.
Outre la transfo ratée par Segonds, l’action qui va longtemps hanter les Parisiens… #SFPUBB pic.twitter.com/EyRIh3OgdZ
— Clément Mazella (@ClementMazella) June 23, 2024