Lors de son arrivée au Stade-Toulousain afin de succéder à Guy Novès, Ugo Mola a rencontré de grosses difficultés.
Le club de la Ville Rose a terminé 12ème du Top 14 et tout le monde craignait le pire pour Toulouse.
Mais en quelques mois, Toulouse s’est métamorphosé pour devenir la machine à gagner qu’elle est maintenant.
Interrogé via L’équipe, l’ancien Toulousain Grégory Lamboley ne cache pas ne pas avoir vraiment cru en Ugo Mola lors de son arrivée.
Il se dit impressionné désormais. Extrait:
« Il y a eu une période de transition vraiment pas simple, avec le départ de Guy Novès, la succession de René Bouscatel et dans un groupe où la cohésion n’était pas optimum pendant deux ans, Ugo n’avait pas le beau rôle.
Personnellement, il a toujours été très clair avec moi, à propos de ma situation, sans sous-entendus. Mais c’est vrai que si on m’avait dit que le club serait à nouveau champion de France deux ans après mon départ, je ne l’aurais jamais cru. Une transition comme ça, c’est exceptionnel ! »
Selon lui, ce n’est pas Ugo Mola qui énerve mais plutôt le Stade-Toulousain qui agace car le club gagne énormément. Extrait:
“C’est le Stade Toulousain qui énerve, car ça gagne beaucoup. Il y a eu un film sur le Stade, ce sont souvent ses matches qui passent en prime-time… Bon, Ugo est plus expressif que Guy Novès, il montre ses émotions. Mais elles sont difficiles à contrôler dans ce métier, qui est vraiment très dur, et où les fortes personnalités comme lui, comme (Christophe) Urios, (Ronan) O’Gara, sont facilement critiquées.”