Le manager de l’Union Bordeaux-Bègles, Yannick Bru s’est confié via Midi Olympique à l’approche de la finale de Top 14 contre Toulouse, programmée vendredi soir au Stade Vélodrome de Marseille.
Ce-dernier explique ne pas avoir senti ses joueurs euphoriques après la victoire contre Paris en demi-finale. Pourtant, vu de l’extérieur, on pensait que les Bordelais avaient remporté le Brennus suite à cette première qualification en finale. Extrait:
“Pour être honnête, je n’ai pas senti d’euphorie particulière. Les gars étaient soulagés, contents de la performance et heureux de prolonger l’aventure d’une semaine de plus. Il n’y a pas de pression et de stress. Ils sont heureux d’évoluer ensemble. Nous savons qui nous rencontrons en finale. Cette génération a envie de prendre un maximum de plaisir et d’être à la hauteur.
On a mérité d’être à cette place. Nous avons essayé de passer une bonne semaine. Le travail, maintenant, il a été fait. Il s’agissait plus de récupérations. Maintenant, il ne faut pas être spectateur du match, et ne pas avoir de regrets.”
Il explique que ses joueurs n’ont pas été mis sous pression cette semaine, en ville. Extrait:
“Au niveau des joueurs, l’ambiance était cool et tranquille. Et dans la ville de Bordeaux, la semaine a aussi été cool. Bordeaux est une grande ville. On n’a pas senti de pression par rapport au côté historique mais plutôt un coup de pouce de nos supporters au départ à l’aéroport. J’ai été bluffé de la passion qui animait les fans de l’Union Bordeaux-Bègles.”
En revanche, il s’interroge sur les fins de match poussives de ses joueurs et espère que son équipe sera présente dans le money-time. Extrait:
“La fin de la première période, le problème fut plus tactique avec un jeu au pied de Max Lucu mal communiqué et un lancer pas droit de Max Lamothe. On a perdu l’initiative du jeu en fin de première période. Les fins de matchs nous ont interrogées. Il y a eu une réflexion dans le staff. Ce qui est certain, c’est qu’il y a un vrai enjeu qui concerne les 20 dernières minutes. On espère qu’on sera au rendez-vous du money-time.”
Pour conclure, Yannick Bru parle des forfaits du côté du Stade-Toulousain, dont notamment Meafou, Baille et Jelonch. Extrait:
“Comme nous, il y a forcément des cicatrices dans l’effectif après une saison aussi longue et encore, eux, ont brillamment remporté la Champions Cup. Nous connaissons la consistance de leur effectif. Ce qu’ils perdent en puissance, ils le gagnent en mobilité, en gestuelle. Toulouse est très fort, quelle que soit sa configuration. Ils ont énormément de ressources. C’est un modèle pour nous.”