Le technicien Français David Darricarrère s’est confié via La Dépêche sur la finale du Top 14 qui se jouera ce vendredi soir entre Toulouse et Bordeaux-Bègles.
Ce-dernier explique que Toulouse est habitué des grands rendez-vous et ne s’affolera pas lors de cette rencontre.
En revanche, pour l’UBB, c’est différent. Extrait:
Toulouse est une équipe qui ne s’affolera jamais, elle sait comment faire. Pour les Bordelais, il faudra transformer ce poids en fraîcheur, en engouement. En somme, positiver leur rugby. Et puis, c’est peut-être une première finale pour eux, mais n’oublions pas que leur ligne de trois-quarts compose en grande partie celle de l’équipe de France. C’est tout sauf anodin.
Lorsque le journaliste lui demande si, selon lui, le staff Bordelais a fait un gros coup de bluff concernant Matthieu Jalibert et Ben Tameifuna, David Darricarrère utilise son joker. Extrait:
J’ai le droit au 50/50 ? Parce que ça peut être du bluff comme un pari, et je ne suis pas dans le secret des dieux. Pour Ben Tameifuna, je ne saurais pas l’expliquer, mais je le sentais, j’étais persuadé qu’il allait jouer.
Après, en ce qui concerne Matthieu Jalibert, on ne le saura vraiment que lorsqu’on le verra entrer ou non sur la pelouse. Pour lui, la décision a forcément été prise après une longue discussion avec ses entraîneurs. Dans ces moments, on doit passer par un échange en toute transparence, en toute honnêteté.
Ça peut être embêtant de faire jouer un mec qui n’a pas toutes ses capacités alors que certains de ses coéquipiers, si. Difficile à dire s’il s’agit d’un pari risqué, tout dépend de la teneur de la discussion avec le staff.
Il explique ensuite pourquoi Paul Abadie a été préféré à Yann Lesgourgues sur le banc des remplaçants. Extrait:
Abadie doit plus coller avec ce que souhaite faire Yannick Bru. Déjà, il a disputé plus de rencontres que Lesgourgues (25 contre 11 cette saison). Ses caractéristiques sont peut-être plus adaptées pour affronter le Stade Toulousain. Il a par exemple le meilleur pied des deux numéros 9, avec le plus de longueur. Lesgourgues, lui, est plus dans la prise de risques, il cherche les intervalles et à mettre de la vitesse.
Pour conclure, David Darricarrère se dit inquiet pour l’UBB en ce qui concerne la fraîcheur physique. Extrait:
J’ai trouvé Bordeaux-Bègles très fatigué à la fin de sa demi-finale contre le Stade Français. Mais je pense qu’on ne s’apercevra pas de la différence de fatigue avant la 60e minute. En revanche, sur les 20 dernières, ce sera autre chose.
On verra les bénéfices du stage des Toulousains, au Portugal, à ce moment-là. Ils ont dû y faire du jus. C’est l’avantage de terminer 1er du championnat. À mon avis, la fraîcheur sera plus du côté du Stade.