Le président de l’Union Bordeaux-Bègles, Laurent Marti s’est confié via Sud-Ouest pour évoquer la défaite de son équipe contre Toulouse en finale du Top 14.
Ce-dernier concède avoir été abattu après la finale.
Cependant, il a rapidement voulu se remettre au travail et aller de l’avant.
Il se confie. Extrait:
“Je ne vais pas vous dire que je suis heureux mais je ne suis jamais abattu très longtemps. Vendredi soir, j’étais malheureux et triste. Mais mon tempérament, c’est de m’accrocher. Je sais que le sport de haut niveau est encore plus difficile que le business. On a pris un paquet de coups depuis seize ans, on a toujours encaissé. Ma nature, c’est de me dire : « On en est là. Quelle analyse fait-on de la situation ? Que doit-on améliorer ? Et comment fait-on ? »
En général, on trouve beaucoup de motivation dans les échecs. Depuis la nuit de la défaite, je suis au travail, au moins dans ma tête, pour qu’on trouve des sources d’amélioration avec Yannick (Bru, le manager).”
Selon lui, Toulouse est l’équipe la plus forte du championnat Français depuis 40 ans. Extrait:
“Le constat, et tout le rugby français le partage, c’est que nous sommes face à un Stade Toulousain qui est fort depuis 40 ans. C’est comme une entreprise qui tourne bien, au fur et à mesure, elle améliore les petits détails et elle devient un rouleau compresseur. En plus de ça, ils ont une génération exceptionnelle, sûrement la meilleure équipe que la France n’ait jamais eue, et le meilleur joueur du monde de tous les temps, qui en plus est arrivé frais comme un gardon sur cette finale.”
Pour conclure, il explique pourquoi son équipe n’avait plus de jus pour cette finale. Extrait:
“Il y a eu la Coupe du monde, le Tournoi… Le nombre de joueurs sollicités à l’UBB est anormal. En plus de ça, on a joué la Champions Cup à fond, le Top 14 est plus dur chaque année. Arriver malgré tout à jouer un quart de finale de Champions Cup et une finale de Top 14 en passant par les barrages, je me dis que c’est une sacrée saison. Après, sur la finale, il n’y avait plus d’essence dans le moteur…”