L’ouvreur international Français Romain Ntamack va bientôt devenir papa.
Emile Ntamack, son père, s’est confié via Actu Rugby.
Il estime que l’annonce de sa future paternité a permis à son fils de relativiser sa grave blessure contractée juste avant la Coupe du monde.
Il s’explique. Extrait:
“Je crois que cela l’a aussi fait mûrir et permis de relativiser les choses en répondant à la question “Qu’est-ce qu’un drame finalement ?”. Rater une Coupe du monde, pour laquelle tu t’es préparé pendant 4 ans, c’est une déception très forte. Mais est-ce un drame, comme on en voit un peu partout dans le monde ?
Cette annonce de paternité a remis le rugby à sa place. Il a fait tous les efforts pour revenir car il est passionné mais aussi parce que tous ses efforts ne sont plus désormais uniquement que pour lui. En termes de motivation, on ne peut pas trouver mieux.”
Il revient ensuite sur le retour de son fils à la compétition.
Il l’affirme : son fils est revenu dans une forme optimale. Extrait:
“On dit que 7 mois, c’est long, mais il n’y a pas de durée standard. Il a eu le loisir et le luxe de choisir sa date de retour. Quand il a joué de nouveau, ce n’était pas pour se tester. Il savait déjà qu’il était dans une forme optimale.
Il y a évidemment derrière tout ça du travail et de l’organisation. Une fois que l’absence à la Coupe du monde a été digérée, ça a été linéaire. Il a pris le temps avec l’accompagnement médical de construire son retour. Cela s’est fait proprement, les attendus étaient toujours validés et il n’y a pas eu de mauvaises surprises. Les charges ont été bien dosées, lui permettant de repousser ses limites tout en ayant la certitude que cela n’impacte pas son genou et le ralentisse plus tard.”
Pour conclure, Emile Ntamack ne cache pas avoir été inquiet, à un certain moment, concernant une éventuelle rechute comme cela fut le cas avec Anthony Jelonch par exemple. Extrait:
“On est toujours inquiet pour ses enfants. Forcément, il y avait l’épisode d’Anthony Jelonch qui était dans un coin de la tête. Mais c’était un cas différent, avec une reprise plus rapide. On essaie de se persuader que tout à été bien fait mais on ne peut pas enlever les doutes. On vit avec. Quand il est revenu sur le terrain, c’était sûr que c’était le moment, que ce n’était pas trop tôt. Il pouvait manquer éventuellement un peu de rythme au début mais il s’était suffisamment préparé pour cela.”