Le XV de France s’apprête à défier l’Argentine, ce samedi 6 juillet, avec un groupe très remanié.
Interrogé via L’équipe, l’entraineur de l’attaque, Patrick Arlettaz a indiqué ressenti une certaine nervosité chez ses joueurs.
Il évoque un déchet supérieur à la moyenne lors des entrainements. Extrait:
Fatalement quand on attaque la semaine de préparation du match, on le voit à l’entraînement c’est un peu plus nerveux. Ce qui est normal. On se projette sur le fait que l’on va représenter la France face à un demi-finaliste de la Coupe du monde.
Sur les vingt dernières années, il y a eu huit confrontations ici pour deux victoires françaises. Déjà cette statistique place à quel point il est difficile de gagner ici. Donc on s’attend à un match difficile que l’on veut gagner, parce que l’on a un devoir d’exister. Jusqu’à maintenant on essayait de peaufiner notre projet. Là il va falloir le mettre sur la table devant une opposition féroce.
Il explique comment le staff doit faciliter le travail aux nouveaux joueurs. Extrait:
Nous, entraîneurs, devons être suffisamment bons pour arriver à simplifier les choses pour faire jouer tout le monde ensemble et à ce que cela soit bien compris. Les joueurs ont effectivement eu quinze jours très intenses en termes d’informations, d’entraînement. Si nous avons été bons, ça aura été digéré. Mais c’est un challenge difficile. C’est toujours la course au temps en équipe de France et quand il y a autant de nouveaux, cela s’accélère. Là en semaine de match, on ne peut pas rajouter des choses.
Au niveau de l’attaque, le plan de jeu sera simplifié pour permettre aux joueurs de rapidement le comprendre. Extrait:
C’est une volonté de le faire exister en simplifiant pour que tout le monde s’y retrouve. L’une des clés de l’attaque est d’être très vite dans une organisation que tout le monde connaît pour que tout le monde puisse exprimer son talent dedans. Plus l’organisation est simple, plus elle est facile à mettre en place et plus elle est efficace plus c’est facile d’avoir toutes les options pour en sortir.
Il explique à quoi s’attendre face aux Pumas. Extrait:
Je ne vais pas vous dire où sont les espaces sinon ils vont les combler et ça va nous mettre par terre quinze jours de boulot (rire), mais on a une idée. Le nouveau sélectionneur Felipe Contepomi appartenait déjà au précédent staff donc je pense qu’il y a une sorte de continuité comme chez nous. On s’attend à quelque chose d’évolutif mais pas à un changement paradoxal. Nous avons travaillé sur des images de la Coupe du monde, des confrontations plus anciennes et si cela ne donne pas des indications sur les organisations, cela en donne sur les joueurs.
Pour conclure, il indique que les Pumas vont être portés par leurs supporters. Extrait:
Je viens d’un coin de France (Perpignan) où les supporters sont très chauvins, passionnés, bruyants et ça me rappelle les supporters argentins, latin, très chauds. Là d’où je viens c’est important d’avoir les supporters derrière donc je suis conscient que c’est un atout fantastique pour les Pumas d’avoir ces supporters derrière eux.