L’entraineur des avants du XV de France, Laurent Sempéré s’est confié via Midi Olympique à l’approche du premier match des Bleus dans la Tournée estivale.
Ce premier match se jouera ce samedi contre les Pumas.
Il l’affirme : le groupe France est très impatient. Extrait:
Quand on est compétiteur, on est toujours impatient (sourire). On a attendu le début du premier stage le 17 juin, puis on a attendu les demi-finales pour finaliser le groupe, avant d’attendre le jour du départ…
Enfin, on sent qu’on approche des matchs, qui restent le seul vrai révélateur. C’est un moment important pour ce groupe d’autant qu’avec deux matchs en trois jours, ils vont devoir affronter une cadence infernale, avec pas mal de logistique. On touche ici à l’intérêt de s’entraîner constamment, pour que tout le monde soit prêt en cas de besoin.
Il sent que ses joueurs ont très envie de montrer ce dont ils sont capables. Extrait:
Honnêtement, je sens des joueurs qui ont envie de s’exprimer en tant qu’équipe. L’essentiel pour eux sera d’être tourné vers le collectif, c’est la seule chose qui peut leur permettre de se révéler à titre individuel. Et franchement, je ne vois chez eux aucune crainte. On sait l’environnement qui va nous attendre à Mendoza avec beaucoup d’hostilité de la part du public et d’engagement de la part de nos adversaires. Et pourtant, je n’ai pas senti d’inquiétude.
Il ne sent pas ses joueurs inquiets avant ce match. Extrait:
Attention, je ne sens pas de joueur inquiet ou craintif à titre individuel. Bien sûr que collectivement, il y a une appréhension parce qu’on va rencontrer une grosse équipe, dans un environnement qui n’est sympa que lorsqu’on le regarde à la télé. On va se présenter à Mendoza en pleine conscience de ce qui nous attend.
Ils sont entreprenants en tout. Et surtout, ce qui me marque chez eux, c’est qu’ils ne ruminent jamais. La seule chose qui les intéresse, c’est le coup d’après. Tout glisse sur eux, à l’image d’un Oscar Jegou qui s’est imposé malgré tous ses déboires dans paquet d’avant de La Rochelle où les profils comme le sien n’étaient pas habituels. Et moi, c’est peut-être à force de les fréquenter, mais je commence à devenir comme eux.