L’ancien joueur du Stade-Toulousain, Christian Califano s’est confié dans les colonnes du Midi Olympique pour évoquer la saison XXL effectuée par le club de la Ville Rose avec le Bouclier de Brennus et la Champions Cup.
Selon lui, la génération actuelle du Stade-Toulousain est la meilleure génération de l’histoire du club.
Il aurait rêvé de pouvoir jouer avec cette génération.
A lire ci-dessous :
« Il y a la qualité individuelle mais surtout cette force collective. Rien ne les perturbe. Même quand une équipe pense pouvoir prendre le dessus, ils ont toujours ce sixième sens pour faire basculer le match. Il y a une sérénité impressionnante.
Il ne faut pas avoir peur de dire que c’est la plus grande génération du Stade toulousain. Chaque génération a eu son lot de joueurs de talent, c’est certain. J’avais Christophe Deylaud, Albert Cigagna, Thomas Castaignède, Emile Ntamack, Patrick Soula, Claude Portolan à mes côtés et c’était fantastique, mais celle-ci est encore plus folle.
Je tire mon coup de chapeau à Ugo car, contrairement à ce que les gens peuvent penser, ça doit être très dur d’entraîner cette équipe avec toutes les qualités individuelles présentes. Toulouse a fonctionné avec trois équipes cette saison, une en Coupe d’Europe, une en Top 14, et une équipe de jeunes qui est allée casser les bonbons à tout le monde. Peut-être que cette génération va parvenir à remporter quatre boucliers consécutifs comme nous, mais je pense surtout qu’elle veut marquer son époque.
Cette génération va laisser une énorme empreinte, mais elle se moque de savoir si elle est meilleure que la génération des années 80 ou 90, elle est dans l’histoire qu’elle veut écrire et aujourd’hui, il faut bien se rendre compte que peu d’équipes sont capables de battre le Stade toulousain. Il faut en être conscient. Combien d’équipes peuvent prendre le dessus sur le paquet d’avants toulousains ? Aujourd’hui, qui peut dire : j’ai la solution pour battre cette équipe.
Cette génération va certainement connaître des contre-performances car ça arrive mais elle possède d’énormes qualités à tous les postes. Surtout quand tu enlèves le numéro un, le numéro deux est tout aussi fort et pareil pour le numéro trois. Cette concurrence intense et saine amène tous les joueurs à se transcender. On en parle avec les anciens du Stade et on se met à rêver en imaginant jouer avec eux. Ça doit être fou. »