Le demi-de-mêlée du Rugby Club Toulonnais, Baptiste Serin s’est confié via Midi Olympique à l’approche du match contre les Pumas, programmé ce samedi soir.
Ce-dernier a exprimé son émotion et sa fierté de pouvoir être le capitaine des Bleus pour cette Tournée. Extrait:
Il y a de l’émotion mais aussi de la fierté. Beaucoup d’envie aussi. Nous voulons montrer un beau visage de notre équipe. Il y a des jeunes, des joueurs un peu dans l’inconnu, mais on s’est bien préparé pendant ces deux semaines. Il y a beaucoup d’excitation et de sourires. On vit bien tous ensemble. On a hâte d’être à demain.
Il savoure son expérience avec le XV de France. Extrait:
Mon poste de demi de mêlée demande un peu d’être un leader. Après, par rapport à l’expérience collective, nous sommes quelques joueurs à avoir un nombre de sélections un peu supérieur à la moyenne. Mais nous avons aussi dans cette équipe des joueurs qui jouent régulièrement en Top 14 et qui montre un très beau visage, avec l’expérience d’avoir joué aussi des matchs couperets.
On a aussi l’avantage de connaître beaucoup de joueurs dans cette équipe d’Argentine. On a vraiment envie de créer une expérience collective et un souvenir qui peut rester ancré en nous. Je peux en parler car je conserve un beau souvenir de ma première tournée ici (NDLR : il a fêté sa première sélection en Argentine en 2016).
Il se rappelle de sa première sélection avec les Bleus, c’était justement en Argentine, en 2016. Extrait:
On avait perdu 30 à 19 en étant pris la vitesse et l’engagement. Mais nous avions redressé la barre dès le second test (NDLR : victoire 27-0). C’est pourquoi il faudra qu’on essaie de prendre le match en étant acteur, pas en étant spectateur. Tout simplement.
Lorsqu’on porte ce maillot de l’équipe de France, il ne faut pas attendre, sous peine de prendre le risque d’être surpris. Mais il y a une autre histoire à écrire. Je me suis juste inspiré de ce que j’ai vécu pour transmettre un autre message. Cette tournée dont on parle, c’était en 2016. Le niveau des jeunes aujourd’hui n’a plus rien à voir avec le nôtre. Il est bien supérieur. Je les sens bien mieux préparé pour le haut niveau. Tous jouent régulièrement en Top 14. Beaucoup ont déjà été champions du monde avec les moins de 20 ans. C’est incomparable.
Pour conclure, Baptiste Serin dit le plus grand bien du modèle JIFF. Extrait:
À mon époque, en sortant de l’équipe de France des moins de 20 ans, nous étions trois ou quatre à jouer régulièrement dans nos clubs en Top 14. Aujourd’hui, ils ne sont que trois ou quatre à ne pas jouer dans leurs clubs. Le modèle des Jiff a permis à ces jeunes de jouer rapidement. Je n’ai donc pas besoin de commenter le niveau affiché par ces joueurs.