Ce dimanche aura lieu le deuxième tour des élections législatives.
Depuis plusieurs semaines, de nombreux sportifs pestent contre la montée en puissance de l’extrême droite.
Cette semaine, c’est un ancien rugbyman, à savoir Bakary Meité qui s’est confié via Actu Rugby.
Ce-dernier a exprimé sa grande peur de voir l’extrême droite arriver au pouvoir.
Il explique vivre un moment très difficile. Extrait:
“Si vraiment il faut que je sois honnête, je flippe, beaucoup, et ça se ressent même physiquement. Parce que ça fait trois jours que je somatise. J’ai mal au ventre, je n’ai pas d’appétit. Je ne savais pas ce que c’était. Au bout de trois jours à prendre du doliprane je me suis dit, putain, en fait c’est le stress de la situation, clairement.”
Il explique pourquoi il ne faut pas voter pour l’extrême droite. Extrait:
“Les gens votent pour qui ils veulent. Néanmoins, il faut comprendre que ce parti véhicule des valeurs absolument nauséabondes. Mais ils ont habillé ça d’un vernis. Ils ont su répondre, ils ont su capter une certaine partie de la population.”
Il estime que le monde du rugby est assez silencieux sur le sujet et il le regrette. Extrait:
“Le monde du rugby lui-même, je le trouve assez silencieux. Antoine Dupont s’est exprimé, on se souvient aussi de sa réaction quand le magazine Valeurs Actuelles l’avait utilisé dans sa Une. Et c’était sans équivoque. C’est important. C’est important de savoir que vu son aura dans le monde du rugby, dans le monde du sport, il a pris cette position-là et qu’il s’est exprimé tout récemment aussi par rapport à ça. En disant qu’il ne fallait pas voter pour un camp qui ne respecte pas les valeurs qu’on peut retrouver notamment dans le rugby. C’était assez clair pour tout le monde.”
Pour conclure, il répond à ceux qui estiment que le sport n’a pas sa place dans la politique. Extrait:
“Le sport est éminemment politique. Il n’y a qu’à voir l’importance qu’a la Fifa. La Fifa, c’est l’équivalent d’un État en termes d’influence politique. Le CIO, je n’en parle même pas. De tout temps, les idéologies ont transité par les stades, parce que ce sont des endroits qui rassemblent un maximum de monde pour un événement. Donc dire ça, c’est méconnaître totalement le sport.”