La Ministre des Sports, Amélie Oudea-Castera a réagi via son compte Twitter au sujet de l’affaire qui touche le groupe France, actuellement en Argentine.
Deux joueurs Français, à savoir Oscar Jégou et Hugo Auradou sont accusés d’agression sexuelle sur une jeune femme.
L’agression aurait eu lieu après le match contre les Pumas, remporté samedi soir par les Bleus (28-13).
L’enquête suit actuellement son cours.
En attendant, la Ministre des Sports, Amélie Oudea-Castera s’est indignée sur Twitter. Extrait:
“Si l’enquête établit les faits reprochés, ils constituent une atrocité sans nom. Pensée pour la victime. Merci à Florian Grill pour ses mots justes et son émotion que chacun partage ce matin. Je reste en lien avec la fédération et notre ambassade sur place.”
Elle s’est ensuite confiée via RTL.
Elle affirme que les joueurs inculpés auraient une version totalement différente de celle de la plaignante. Extrait:
« Évidemment, il y a un mélange de consternation, de désarroi, de colère et d’inquiétude. Moi, je veux évidemment d’abord avoir une pensée pour la victime présumée. On a besoin de mieux comprendre les circonstances, de mieux comprendre ce qu’il s’est passé. Les joueurs sur place ont une version très différente selon ce qu’il m’a été transmis par Florian Grill.
Il faut que cette enquête puisse être menée avec la sérénité nécessaire mais c’est beaucoup de consternation à ce stade, un certain effroi. Je suis un peu choquée d’apprendre ce qu’il s’est passé là-bas mais encore une fois, je mets la prudence nécessaire car il faut que les versions puissent être confrontées et que l’on comprenne toutes les circonstances.
La victime a fait l’objet d’un premier examen et les propos de la procureure sont pour le moment très préoccupants sur ce qu’il s’est passé. Si les faits sont avérés, c’est dramatique. On parle en plus de jeunes joueurs qui normalement avaient leur vie sportive et leur vie tout court devant eux.
J’espère vraiment que l’on aura davantage d’informations rapidement et comprendre ce qui a pu se passer. Mais encore une fois, ma première pensée va à la victime d’abord. »