Lors d’un long entretien accordé au journal Le Parisien, l’avocat d’Oscar Jégou et d’Hugo Auradou, à savoir Rafael Cúneo Libarona, a révélé quelques informations importantes concernant l’affaire dans laquelle se retrouvent ses deux clients.
Dans un premier temps, l’avocat Argentin explique ne vouloir en aucun cas polémiquer.
Il croit la déclaration de ses deux clients et indique respecter la déclaration de la plaignante.
Il l’affirme : il n’y a pas eu de violence de la part des deux joueurs Français. Extrait:
J’ai parlé mardi avec eux, pendant pas mal de temps. Je ne parle pas français mais je maîtrise l’anglais, donc on échange comme ça, avec l’aide du staff (des Bleus). Je crois en ce qu’ils me disent. Il n’y a eu aucun type de violence de leur part. Je respecte ce qu’ils me disent, tout comme je respecte ce que dit la victime présumée. Il ne faut pas tenter de polémiquer, mais utiliser les armes légales pour faire un bon travail. Il faut toujours considérer l’autre partie avec beaucoup de respect.
Il refuse cependant de donner trop de détails sur ce que les joueurs lui ont raconté, mais indique que la plaignante aurait entre 30 et 40 ans. Extrait:
Je ne peux pas vous donner de détails par respect pour leurs familles. Mais tout ce qui s’est passé dans cette chambre a été consenti. La femme, originaire d’Argentine, a entre trente et quarante ans d’après ce que je sais. Eux sont plus jeunes (21 ans pour Jegou, 20 pour Auradou).
Ce sont des jeunes qui ont reçu une bonne éducation, des sportifs professionnels qui représentent leur pays. Ça ne leur passe pas par la tête d’avoir une conduite de cette nature. Ils ne recourent pas à la violence. Le joueur de rugby, habitué aux contacts sur le terrain, est préparé depuis tout petit à ne pas être violent. Je crois en ce qu’ils m’ont dit.
Dans la foulée, il affirme que les deux joueurs sont très inquiets. Extrait:
Ils sont très inquiets et effrayés. Ce n’est pas simple d’être détenu dans une prison en Argentine sans parler espagnol. Nous sommes tous inquiets et essayons de faire le meilleur travail possible.
Il raconte ensuite le déroulé de la soirée. Il affirme que la plaignante a d’abord dormi avec Hugo Auradou avant de basculer dans le lit d’Oscar Jégou. Extrait:
Hugo (Auradou) est rentré le premier avec cette femme qu’il a rencontrée dans une boîte de nuit où il était parti danser. Ils sont rentrés en taxi ensemble, mais j’ignore à quelle heure. Puis ils ont eu une relation sexuelle consentie. Un autre joueur, accompagné lui aussi d’une femme, se trouvait également dans le taxi.
Hugo et Oscar partageaient la même chambre dans cet hôtel. Oscar est rentré plus tard et est allé dormir dans le second lit. Il n’a pas participé à l’acte sexuel avec eux. Ensuite, j’ignore pourquoi, elle a pris la décision de changer de lit. Mais je ne sais pas encore bien s’il y a eu également une relation sexuelle avec Oscar. Je ne peux pas le confirmer.
Il ne sait cependant pas si les joueurs et la plaignante avaient consommés de l’alcool.
Pour conclure, l’avocat explique la suite des événements. Extrait:
M’entretenir avec le juge, le procureur, voir et analyser le dossier. Je vais apporter des preuves qui me paraissent importantes. Le plus important sera d’obtenir leur liberté. C’est mon objectif principal. Les joueurs arriveront dans l’après-midi par voie terrestre avec du personnel policier. Ils ne prennent pas les airs pour une raison économique : le voyage en avion coûte cher en Argentine, c’est un processus classique. Je n’ai aucun doute sur le fait qu’ils sont innocents. J’en suis convaincu à 100 %.
Ils sont laids c’est joueurs et usent de leurs statues ils faut qu’ils soseverement punis je prône l’emprisonnement pour 30 zns
2 jeunes de 20 ans et une mère de + de 39 ans, elle savait très bien où elle allait quand elle est rentrée dans cette chambre d’hôtel…Pour de l’amour, du sexe de l’argent ???
Tous deux affirment depuis le début que les relations sexuelles avec la plaignante, rencontrée en boîte de nuit, étaient consenties et sans violence. L’avocate de la plaignante a dénoncé en revanche un viol avec “violence terrible”.
Pour la défense, il n’y a eu aucune espèce de délit” et “oui, il y a bien eu consentement de cette demoiselle de 40 ans”, a-t-il résumé.
Cette affaire va se terminer par un gros chèque car la justice de Mendoza ne pourra rien confirmer sur cette sordide affaire.